Pour partir en tour du monde, il faut pouvoir le payer. En moyenne, un tour du monde d’un an revient à 15 000 . Même si on peut le réaliser pour bien moins que ça, il s’agit tout de même d’une somme importante. Comment faire pour financer son voyage ? Il existe plusieurs solutions.
Pour ceux qui ont un boulot, la meilleure solution, c’est tout simplement de mettre de l’argent de côté. Même avec un salaire moyen, il est possible d’économiser. Il suffit de prendre un logement pas trop grand, si possible en colloc, de se limiter sur les restos et les sorties, de prendre les transports en commun et de ne pas succomber aux tentations du shopping.
Choisir un projet, monter un dossier et prospecter des sponsors est difficile et prend beaucoup de temps. Une grande majorité des voyageurs qui partent en tour du monde n’ont d’ailleurs aucun sponsor. Cependant, si vous n’avez pas réussi à mettre assez d’argent de côté et ne souhaitez pas attendre pour partir en tour du monde, vous pouvez tenter de trouver des sponsors.
Pour espérer trouver un sponsor, il est nécessaire d’avoir un projet à présenter. Les sponsors peuvent être sensibles à un projet humanitaire, écologique, culturel ou sportif. Mais attention à ne pas ne pas bâtir votre projet dans le seul but de trouver un sponsor. Il est important de trouver un projet qui vous tient vraiment à cœur.
Voici quelques idées de thématiques pour un tour du monde, glanées sur Internet : microcrédit, vidéo, écoresponsable, vélo, cuisine, artisanat, trains, BD, stop, chez l’habitant, photo, plongée, à cheval, création d’entreprise, vin, écoles, football, théâtre, musique, hôpitaux, photo… Cependant, les projets altruistes ont le plus de chances d’aboutir.
Il est important de bien ficeler son dossier pour arriver à convaincre les sponsors. Vous pouvez le présenter en PDF pour l’envoyer par email et éventuellement prévoir une version papier à envoyer par la poste mais le plus important, c’est d’avoir un site web qui présente clairement votre projet. Soyez créatifs pour vous démarquer. Une bonne vidéo de présentation peut faire la différence. Détaillez bien la visibilité que vous donnerez à vos sponsors sur votre site. Précisez bien le but de votre voyage et détaillez le budget pour que les sponsors sachent à quoi servira l’argent qu’ils vous donnent. Deux bons exemples de dossiers de sponsoring : le dossier de Romain Corraze et le dossier de J’ai une Ouverture
Faites-vous sponsoriser vous et toute votre famille !
Il sera plus facile de convaincre des sponsors si votre projet a déjà commencé à avoir des échos sur Internet et dans les médias. Créez une page Facebook et affichez le nombre de fans sur votre site. Contactez également la presse locale qui pourra être sensible à votre projet. Il faut démontrer aux sponsors potentiels qu’en vous choisissant, ils vont par votre intermédiaire eux aussi gagner en visibilité.
Les entreprises privées se laisseront plus facilement convaincre par une demande d’aide en nature que par une aide purement financière. Ciblez plutôt les PME que les grandes entreprises connues, qui sont assaillies de demandes de sponsoring. Envoyez votre dossier par email puis relancez par téléphone. Contactez également votre mairie, votre conseil général ou votre association de quartier, c’est en général là que l’on trouve le plus d’aides !
Plusieurs organisations peuvent financer des projets de tour du monde. Il faut s’y prendre longtemps à l’avance, car il y a en général des dates précises pour déposer son dossier.
Montant accordé : 900 €
Âge : entre 16 et 20 ans
Date limite d’inscription : 31 janvier
Site : www.zellidja.com
Montant accordé : 15000 € et 40 000 € en matériel, déjà répartis, depuis 8 ans, dans l’ensemble des projets.
Âge : pas d’age limite
Date limite d’inscription : 14 septembre au 11 mars
Site : www.millet-expedition-project.com
Montant accordé : 3 000 €, répartis entre 3 projets lauréats + assurance voyage AVI
Âge : plus de 18 ans
Date limite d’inscription : 3 mai
Site : www.culture-aventure.fr
Montant accordé : 20 000 € répartis entre 5 projets
Âge : plus de 18 ans
Date limite d’inscription : 1er mars
Site : www.bourses-expe.com
Montant accordé : 7 600 €
Âge : entre 18 et 30 ans
Date limite d’inscription : 15 novembre
Site : www.fondationdefrance.org
Soutient les initiatives aventurières et solidaires. Elle peut vous aider à préparer votre projet et à le défendre auprès des différents donateurs. Elle s’occupe de notamment des Bourses Labalette Aventure
Les sites de crowdfunding permettent aux porteurs de projets de solliciter des dons sur Internet. En général, ils proposent des contreparties symboliques en échange de ces dons. Plusieurs projets de tour du monde ont déjà été financés de cette façon. Les deux principaux sites de crowdfunding en France sont Ulule et Kisskissbankbank.
Travailler pendant votre tour du monde peut vous permettre de renflouer votre compte en banque en cours de route et même devenir un vrai mode de voyage. Au cours de nos voyages, on a rencontré de nombreux voyageurs qui travaillaient et on a été surpris de la créativité de certains pour gagner de l’argent en voyageant. Voilà quelques idées, des plus évidentes aux plus originales.
Certains pays ont signé un accord avec la France permettant aux jeunes de voyager en étant autorisés à travailler pendant une durée d’un an maximum. Ces pays sont l’Argentine, l’Australie, le Canada, la Corée du Sud, le Japon, la Nouvelle-Zélande et Singapour. Il faut avoir entre 18 et 30 ans, sauf au Canada où l’âge maximum est 35 ans et Singapour où il est 25 ans. Certains pays imposent un quota de PVT, d’autres non.
Plus d’infos sur PVTistes.net
le grand classique la cueillette des fruits en Australie en PVT
Le WWOOF (World-Wide Opportunities on Organic Farms) est un réseau mondial de fermes bio. Ces fermes accueillent les gens qui souhaitent partager leur quotidien et leurs travaux en l’échange du gîte et du couvert. Il ne permet donc pas de gagner d’argent, mais d’économiser les frais de logement et de nourriture pendant un moment en s’intégrant à la vie du pays.
Plus d’infos sur Wwoof.fr
Les auberges de jeunesse ont souvent besoin d’un coup de main pour faire le ménage ou à l’accueil. Elles peuvent offrir la nuit en échange de ses services.
Si vous avez un métier qui permet de travailler à distance, un PC et une connexion Internet peuvent vous permettre de travailler de partout dans le monde. Des sites comme Upwork ou Malt mettent en relation les freelances et les employeurs. Il en existe beaucoup d’autres, spécialisés par métier.
Faire de l’écovolontariat
La plupart du temps, vous ne serez pas payé. Dans certains cas, il faut même payer. Mais vous vivrez des expériences intéressantes et économiserez le gîte et le couvert.
Si vous êtes propriétaire, louer votre logement peut vous procurer une source de revenus pendant votre voyage.
J’ai emprunté une partie de l’argent dont j’avais besoin pour faire mon tour du monde. Je ne vous conseille vraiment pas cette solution, car elle est risquée. Au moment de mon retour commençait « LA CRISE ». C’était moins évident de retrouver du travail. Heureusement pour moi, mon secteur d’activité (la création de site Internet) était plutôt épargné. Et puis le retour, c’est déjà beaucoup de tracas. Mieux vaut ne pas en rajouter avec des dettes à rembourser.
Ne prenez pas de crédit
En gros, il faut trouver les spécialités d’un pays, produites localement, rencontrer directement les producteurs pour obtenir le meilleur prix. On renvoie le tout par conteneur si c’est encombrant et on s’acquitte des taxes légales. Enfin, on revend ça plus cher dans un autre pays (le sien ou un autre).
On peut revendre ses produits sur les marchés, par Internet avec eBay ou Le Bon Coin, en faisant du porte-à-porte dans les magasins…
Dans le genre, j’ai rencontré des acheteurs de perles en Indonésie, de vêtements hippies en Thaïlande, de bijoux, de meubles en bois précieux et en bambou, d’oeuvres d’art typiques, etc.
Mieux vaut avoir la fibre commerciale.
Particulièrement en Amérique Latine, on rencontre une communauté que j’appelle « la secte des artisans voyageurs » qui vendent leurs fabrications sur les marchés ou simplement dans la rue ou sur les places.
Parmi eux, on rencontre toutes les nationalités, particulièrement des Argentins. Beaucoup fabriquent des bijoux en macramé et pierres semi-précieuses comme l’ambre ou la turquoise. D’autres fabriquent des sacs, de petits objets en terre cuite etc… Certains réalisent de véritables oeuvres d’art.
Dans cette veine, j’ai rencontré trois voyageurs à dreadlocks français au Mexique qui louaient le four d’une boulangerie locale pour quelques heures par jour pour faire de délicieux petits pains au chocolat et des croissants qu’ils revendaient dans la rue. J’ai aussi rencontré un vendeur de quiches (français aussi). Quant à moi, j’ai dans l’idée un jour d’essayer de vendre des macarons.
Cette solution est particulièrement rentable d’après mes observations. Beaucoup de curieux locaux ou touristes sont tentés par les spécialités étrangères. Encore faut-il avoir des talents de cuisinier.
Quand on est musicien, jouer dans la rue, « au chapeau », peut vous rapporter un peu d’argent. Si vous êtes vraiment bons, vous pouvez espérer vous produire dans les bars et restaurants touristiques et négocier une bonne rémunération.
La musique est sans doute le meilleur moyen de rapprocher les cultures. Rien de plus universel.
J’ai rencontré une merveilleuse danseuse californienne en hula hoop ainsi que des jongleurs de feu (bolasses, bâton, cracheurs…) qui étaient très appréciés dans les bars de stations balnéaires sur la plage.
Mais pour que ça marche, il faut être réellement bon.
Caricatures, peintures sur t-shirts, petites toiles, etc.
À vos pinceaux si vous avez les dons et la passion.
Moyennant un minimum de 1 500 dollars et en moins de trois mois, il est possible de passer toutes les certifications nécessaires pour devenir « Divemaster » dans un centre de plongée.
Souvent, le centre qui vous a formé vous engage à la fin de votre formation. Un « Divemaster » gagne en général juste assez pour vivre sur place. Pour réellement gagner de l’argent, il faut passer le niveau d' »Instructor ». Vous gagnerez alors suffisamment pour économiser. Selon le lieu, on peut espérer gagner autour de 1 000 à 2 000 dollars par mois.
Si vous avez un site et que votre audience se développe, vous pouvez espérer gagner un peu d’argent avec. Mais cela nécessite d’avoir les compétences techniques pour réaliser un vrai site, pas juste un blog simpliste et d’avoir de bonnes connaissances en référencement naturel.