En Indonésie, se déplacer prend plus de temps que dans la plupart des autres pays. Vous devez parcourir de grandes distances dans un immense pays constitué de milliers d’îles. Les types de transports ne manquent pas, mais le réseau n’est pas forcément bien organisé et diffère selon les îles. Dans ce guide, pour vous aider à y voir plus clair, on détaille toutes les options qui s’offrent à vous.
Nous avons réalisé une grande enquête du 2 au 7 janvier 2023, auprès de 785 grands voyageurs qui ont visité l’Indonésie. Nous leur avons demandé quels transports ils ont utilisés pour se déplacer à l’intérieur du pays. Les chiffres publiés dans cet article proviennent de cette enquête. En savoir plus sur notre méthodologie
L’Indonésie est un vaste pays constitué de plus de 17 000 îles. Le bateau représente un moyen de transport majeur et permet de relier toutes les îles de l’archipel entre elles.
D’après notre enquête, 79 % des voyageurs ont emprunté au moins une fois un bateau pour effectuer un court trajet lors de leur voyage en Indonésie. 14 % ont voyagé en bateau pour un long trajet (minimum une nuit).
Pour naviguer entre deux destinations, de la petite vedette ultrarapide au vieux navire transportant des milliers de passagers, vous aurez le souvent le choix entre plusieurs types d’embarcations. Économie, rapidité, confort… Ils ont chacun leurs avantages et inconvénients.
Dans les régions touristiques, vous pourrez facilement passer d’une île à une autre en quelques heures plusieurs fois par jour. Mais dans celles plus reculées, vous devrez parfois attendre le bateau hebdomadaire qui fera la traversée parfois en plusieurs jours.
En haute saison et pendant les vacances indonésiennes, les prix augmentent. Les conditions en mer peuvent changer rapidement, les annulations et les retards sont donc fréquents. Ne prévoyez pas un vol de retour la même journée qu’un trajet en bateau.
Cinq moteurs, qui dit mieux ?
Photo : 12Go.Asia
Ces vedettes rapides gérées par des compagnies privées transportent uniquement des passagers. Les speed boat parcourent de courtes distances entre deux îles proches.
Vous pouvez les emprunter essentiellement entre Bali, Lombok, Nusa Lembongan et les Gilis. Ils offrent beaucoup de flexibilité dans le planning, car ils circulent régulièrement.
Une quarantaine de passagers environ peuvent monter à bord. Attention, plus le bateau est petit, plus ça secoue ! Prévoyez de quoi vous prémunir du mal de mer si vous y êtes sujet. D’autant plus que la houle du détroit entre Bali et Lombok n’est pas réputée pour être calme.
Comme leur nom l’indique, les speed boat sont l’option la plus rapide.
À Bali, de nombreuses compagnies incluent une navette gratuite entre votre hôtel et le port de départ (zone géographique limitée).
Réserver plusieurs trajets en même temps avec la même compagnie permet de négocier les tarifs. Si vous achetez votre billet longtemps à l’avance, reconfirmer toujours votre traversée au plus tard la veille du départ.
de… | à… | Durée approximative | Prix / pers |
---|---|---|---|
Padangbai (Bali) | Gili Trawangan (Lombok) | 1 h 30 | de 14 à 24 € |
Gili Air (Lombok) | Gili Trawangan (Lombok) | 30 min | 9 € |
Nusa Lembongan (Bali) | Gili Trawangan (Lombok) | 2 h | de 24 à 35 € |
Nusa Lembongan (Bali) | Sanur (Bali) | 30 min | 6 € |
Nusa Lembongan (Bali) | Nusa Penida (Bali) | 15 min | 6 € |
Ferry rapide entre Padang et les îles Mentawai
Photo : Facebook – Mentawai Fast
Si les speed boat sont rois autour de Bali, près des îles moins touristiques vous trouverez plutôt des ferries rapides.
Ces bateaux gérés par des compagnies privées sont souvent un peu plus grands et moins puissants. La navigation est donc plus douce. Comme les speed boat, ils ne transportent que des passagers (jusqu’à une centaine).
Ces ferries sont un peu plus lents que les speed boat, mais pour une même distance à parcourir, ils ne coûtent pas forcément moins cher. Sans doute parce que vous aurez rarement le choix entre les deux.
de… | à… | Durée approximative | Prix / pers |
---|---|---|---|
Padangbai (Bali) | Bangsal (Lombok) | 2 h 30 | de 14 à 24 € |
Padang (Sumatra) | Îles Mentawai (Sumatra) | 3 – 5 h | de 12 à 25 € |
Sorong (Papouasie) | Îles Raja Ampat – Wasai (Papouasie) | 2 h | de 8 à 16 € |
Jepara (Java) | Îles Karimunjawa | 2 h | de 9 à 16 € |
Ambon (Moluques) | Îles Banda – Banda Neira (Moluques) | 5 – 6 h | à partir de 25 € |
Ferry lent entre Java et Bali
Photo : Bart
Ces ferries publics, à la différence des speed boat et ferries rapides, peuvent transporter des véhicules en plus des passagers. Ils relient des destinations locales quotidiennement voire plusieurs fois par jour pour les itinéraires les plus fréquentés comme la ligne Java-Bali-Lombok-Sumbawa. Hors des sentiers battus, leur fréquence est moindre, mais ils circulent tout de même régulièrement. Ils passent 2 à 3 fois par semaine.
Vous pouvez largement doubler le temps de trajet par rapport à un ferry rapide. Cependant, les ferry lents réjouiront les voyageurs au petit budget ! Vous devez acheter votre billet directement au port. Les réservations ne sont pas toujours possibles.
de… | à… | Durée approximative | Prix / pers | Fréquence | Nom du bateau |
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Padangbai (Bali) | Lembar (Lombok) | 5 – 7 h | à partir de 4 € | Toutes les heures | |
Gorontalo (Sulawesi) | Îles Togian – Wakai (Sulawesi) | 12 h | à partir de 5 € | 2 fois / semaine | Tuna Tomini |
Padang (Sumatra) | Îles Mentawai – Siberut (Sumatra) | 10 – 12 h | à partir de 8,50 € | 2 fois / semaine | Ambu Ambu ou Gambolo |
Jepara (Java) | Îles Karimunjawa (Java) | 4 – 6 h | à partir de 4,50 € | 3 fois / semaine | Siginjai |
Voilà un moyen de transport qu’on vous conseille de tester au moins une fois pendant votre voyage. Très utilisé par les Indonésiens, mais très peu par les voyageurs, le trajet promet d’être mémorable… Une expérience unique !
La compagnie maritime Pelni (Pelayaran Nasional Indonesia) appartient à l’État. Elle possède un peu plus de 25 grands navires aménagés essentiellement pour le transport de passagers.
Chaque navire porte un nom et suit un itinéraire multiport défini. Entre son port de départ et d’arrivée, le bateau fait plusieurs stops où il reste environ deux heures à chaque fois. Puis il retourne à son port d’origine par le chemin inverse et ainsi de suite…
Plus ou moins récents et de taille inégale, les Pelnis transportent des passagers et des marchandises, mais pas de voiture. Par exemple, le Labobar date de 2004 et peut accueillir jusqu’à 3 000 personnes. Le Kelimutu a été construit en 1986 et embarque tout juste 500 personnes.
Le Labobar est un des navires les plus récents de la Pelni
Les Pelnis sillonnent tout le pays. Grâce à eux, vous pouvez rejoindre un très grand nombre d’îles de l’archipel. Génial ! Par contre, selon la destination, leur fréquence de passage peut être limitée.
Le circuit total d’un Pelni dure en moyenne deux semaines, jusqu’à un mois. Jakarta, Surabaya, Makassar, Bau Bau ou encore Sorong sont desservies par plusieurs lignes de Pelni. Si votre itinéraire passe par là, vous aurez donc l’opportunité d’embarquer dans un Pelni plusieurs fois par semaine.
Mais certaines villes, dans les îles plus reculées, ne sont desservies que par une seule ligne de Pelni. Vous ne verrez alors un bateau débarquer qu’une fois toutes les deux semaines. Dans ce cas, il vaut mieux prévoir son itinéraire dans le pays en fonction des dates de passage des bateaux.
La compagnie Pelni a son site officiel. Cependant, le module de recherche fonctionne mal. Si vous n’avez pas déjà repéré votre trajet et le jour de passage du Pelni, il ne va pas vraiment vous aider. Par contre, c’est le seul endroit où vous trouverez des informations sûres.
Sur la carte, vous voyez globalement les liaisons existantes entre les îles. Trouvez d’abord quel(s) navire(s) effectue(nt) la liaison que vous cherchez. Voir la liste des navires et leurs itinéraires (2022).
Ensuite, regardez les plannings et trouvez le jour de départ de votre bateau pour le mois en cours. Le site jadwalpelni.com répertorie les itinéraires et les horaires détaillés pour chaque Pelni. La plupart des informations datent de 2021/2022. Vous pouvez les comparer avec celles du site kataomed.com mises à jour plus régulièrement. Vous aurez ainsi le jour de départ pour votre itinéraire. Ce sont des sites en indonésien, vous pouvez utiliser Google Translate pour plus de facilité ou en profiter pour travailler votre bahasa indonesia.
Une fois votre trajet repéré, pour valider les informations, voir les classes disponibles et les prix, rendez-vous sur le site officiel de la compagnie Pelni.
Les horaires des Pelni ne sont confirmés qu’un mois maximum avant le départ, impossible de planifier de façon sûre plus longtemps à l’avance. Cependant, comme les itinéraires se répètent environ toutes les deux semaines, vous pouvez faire un copié-collé des circuits et des horaires sur les semaines suivantes. Ça vous permet de vous faire une idée, mais il ne faut pas pour autant les considérer comme acquis. En effet, les horaires peuvent changer selon la saison et les bateaux ne suivent pas toujours exactement la même route : si l’itinéraire global reste identique, les arrêts peuvent varier.
Vous l’aurez compris, si vous projetez de voyager en Pelni, prévoyez du temps et de la flexibilité.
Autant le dire tout de suite, un voyage en Pelni n’a rien d’une croisière cinq étoiles. Ces navires représentent avant tout un moyen de déplacement pratique et économique pour les Indonésiens.
Quand le navire est (plus que) plein, il faut parfois faire preuve d’ingéniosité pour trouver un espace où dormir. Entre les passagers et leurs bagages, le moindre mètre carré à bord est utilisé : couloirs, escaliers… même les canots de sauvetage sont investis. Cependant, vous pourrez toujours compter sur la bienveillance des locaux pour vous faire une petite place. La question ne se pose pas si vous dormez dans une cabine privée.
Les navires les plus grands (150 mètres de long), proposent quatre classes supérieures et une classe économique. Les autres navires (100 mètres de long) proposent une 1re classe, une 2e classe et une classe économique.
Sur les navires, vous trouverez de quoi vous divertir : cinéma, karaoké, salle de sport… et une salle de prière.
Regardez en vidéo la présentation du navire Kelud.
Photo : Wikimedia
On distingue quatre classes supérieures :
Les classes supérieures sont surtout synonyme d’espace privé
Deux ou trois ponts inférieurs sont réservés à la classe économique. Imaginez un immense dortoir. Selon les navires, la disposition et le confort de la Kelas Ekonomi diffèrent. Globalement, vous trouverez dans un grand espace commun plusieurs rangées d’une dizaine de lits (parfois superposés) alignés côte à côte. Pour chaque lit, vous disposez normalement d’un matelas, d’un espace de rangement et d’une prise électrique. Les lumières ne sont jamais éteintes.
Quand vous avez un ticket en classe économique, gardez bien en tête que c’est la loi du “premier arrivé, premier servi”. Un numéro de banquette figure peut-être sur votre ticket, mais ne vous y fiez pas. Grimpez vite à bord pour avoir le meilleur choix.
Plusieurs salles de douches et toilettes sont réparties aux extrémités des dortoirs. Elles sont nettoyées relativement régulièrement.
Avant…
…Après
Photo : Raja Video ID
Pour toute la durée de votre trajet, trois repas par jour sont inclus.
Quand vous entendez “makan” annoncé dans les haut-parleurs, c’est l’heure ! Généralement les repas sont servis vers 7h, 11h et 17h. La nourriture est basique : du riz, quelques légumes, un morceau de poisson…
Si vous n’êtes pas rassasié, vous pourrez toujours payer un repas dans une des cantines. Si vous achetez du café ou des nouilles instantanées à un vendeur ambulant ou à la boutique, de l’eau chaude est à disposition gratuitement.
Aujourd’hui, avec l’offre des compagnies aériennes low cost, prendre l’avion apparaît comme un moyen de transport rapide et économique. Dans les faits, selon l’itinéraire, vous allez peut-être devoir prendre trois avions différents alors qu’un Pelni fera la route directement. Au final, en avion, vous ne gagnez pas forcément de temps.
Niveau budget, comme vous voyagez « tous frais compris » (nuit et repas), on peut dire que voyager en Pelni est vraiment exceptionnellement bon marché.
En plus, on les pense bien plus écologiques vu le nombre de passagers qu’ils transportent. Et évidemment, l’expérience est bien plus enrichissante.
Sur certains navires, quelle que soit la classe choisie, le prix est le même.
Dans nos itinéraires, on a inclus des trajets en Pelni. Voici les prix relevés en mars 2023 pour ces trajets :
Départ | Arrivée | Nom du Pelni | Temps de trajet | Distance | Prix en roupie indonésienne | Prix en euro |
---|---|---|---|---|---|---|
Ende | Waingapu | Awu | 13 h | 180 km | 72 000 IDR | 4,50 € |
Waingapu | Denpasar | Awu | 27 h | 730 km | 301 000 IDR | 18,70 € |
Bitung | Sorong | Sinabung | 34 h | 865 km | de 362 500 IDR (classe économique) à 1 135 500 IDR (1ère classe) | de 22,50 € à 70 € |
Sorong | Ambon | Labobar | 27 h | 570 km | 231 000 IDR | 14,30 € |
Semarang | Kumai | Kelimutu | 24 h | 500 km | 196 000 IDR | 12,20 € |
Balikpapan | Pare Pare | Bukit Siguntang | 18 h | 585 km | 194 000 IDR |
12 €
|
Il n’y a pas vraiment de quotas. La surréservation est courante sur les trajets très fréquentés et encore plus en période de vacances. Les navires sont souvent remplis à 150 % de leur capacité.
Le point positif est que vous pouvez facilement acheter votre ticket la veille ou le jour même, on vous trouvera toujours une place. Ça sera sans doute en classe éco, peu de chance qu’une cabine soit encore disponible. Si vous souhaitez une cabine privée, c’est plus prudent de réserver.
Sur internet, seul le site officiel de Pelni vend des tickets. Malheureusement, il semblerait qu’on ne puisse pas en acheter en tant qu’étranger. Vous devrez acheter votre billet une fois arrivé en Indonésie, directement dans un des bureaux de la compagnie Pelni. Attention, ils ne se trouvent pas forcément sur le port. Vous pouvez aussi tenter de les contacter par téléphone ou email ou faire appel à une agence de voyages.
Un ticket pour un trajet en Pelni de Jakarta à Medan en classe Ekonomi
L’heure indiquée sur votre billet est l’heure de départ du navire. Comme les Pelnis font en moyenne deux heures d’escale dans chaque port, le bateau arrivera “en avance”. Ils sont généralement ponctuels, mais en cas de mauvaise mer, il peut arriver avec plusieurs heures de retard. Vous pouvez contacter le port pour savoir si votre Pelni sera à l’heure. Ça peut vous éviter des heures d’attente inconfortables.
L’idéal est d’arriver suffisamment tôt pour embarquer parmi les premiers passagers afin de trouver une place confortable.
Pour certains trajets, on peut joindre l’utile à l’agréable. Des agences organisent des croisières pour relier deux destinations.
Attention, quand on parle de croisière en Indonésie, on ne parle pas d’un voyage avec Costa croisière. Il s’agit toujours de petits bateaux. Elles peuvent être luxueuses ou étonnamment économiques. Vous trouverez des offres plus abordables sur place que sur internet. Le site liveboard vous donnera une idée des croisières les plus haut-de-gamme.
Parmi les croisières bon marché, vous pouvez par exemple voyager entre Lombok et l’ouest de Flores (Labuan Bajo), en trois ou quatre jours, pour environ 200 € tout compris. Sur le chemin, vous ferez plusieurs arrêts snorkeling et visiterez entre autres le parc national de Komodo. Il n’y a pas de cabines. On vous fournira un matelas et un oreiller et vous dormirez à l’intérieur ou sur le pont en compagnie de trente autres voyageurs.
Croisière vers Komodo avec Travel Wise
Photo : Lili foodies travel
Si vous êtes amateurs de plongée sous-marine, vous pouvez opter pour une croisière liveaboard. Vous vivez à bord d’un bateau pendant une semaine ou plus. Vous parcourez toute une région et vous vous arrêtez dans les plus beaux spots de plongée.
Le confort à bord est meilleur, vous disposez souvent d’une cabine privée. Généralement les groupes ne dépassent pas dix personnes. Comptez à partir de 200 € / jour et jusqu’à 900 € / jour si vous embarquez par exemple dans un phinisi luxueux (voilier indonésien traditionnel).
Comptez à partir de 235 € / jour pour embarquer à bord de l’Ilike
Photo : LiveAboard
Émissions de CO2 : 50 grammes de CO2 par passager par kilomètre (Source : Base carbone de l’ADEME)
Le bus est un moyen économique pour se déplacer par voie terrestre. Le réseau est développé et les compagnies très nombreuses (voir la liste des compagnies de bus en Indonésie). Même entre des villes plutôt petites, il y a des liaisons directes et quotidiennes. Hors des sentiers battus, dans les zones vraiment peu peuplées, les trajets en bus peuvent être compliqués à organiser.
D’après notre enquête, 43 % des voyageurs ont emprunté les bus pour se déplacer dans le pays.
Vous les emprunterez pour vous déplacer sur une même île d’une ville à une autre. On distingue les bus qui circulent à l’intérieur d’une même province (bus AKDP) et ceux qui relient deux provinces différentes (bus AKAP).
Certaines compagnies proposent des trajets interîles, mais c’est assez rare. Si vous devez parcourir une longue distance ou dans les zones moins touristiques, attendez-vous à devoir changer de bus une, voire plusieurs fois.
On distingue deux types de bus économiques : avec climatisation (AC Ekonomi) ou sans climatisation (Non AC Ekonomi).
Ils suivent un itinéraire fixe, mais s’arrêtent dès qu’on leur fait signe et ils peuvent s’arrêter souvent… très souvent. Ils sont lents, bondés, mais très bon marché.
Spartiates, ces bus disposent de rangées de 3 + 2 sièges, il y a peu de place. Si vous souhaitez partager la vie locale, tentez l’expérience !
Peut-être pas idéal pour un long trajet…
Photo : Kompas.com – Fathan Radityasani
Similaires aux bus Ekonomi, les arrêts sur l’itinéraire sont fixes. Ils sont donc plus rapides.
Certains bus, mais pas tous, sont équipés de la climatisation et de toilettes. Ils sont généralement organisés en rangées de 2 + 2 sièges inclinables.
Si vous cherchez un peu de confort, c’est la classe minimum pour laquelle il vaut mieux opter. Ils ne coûtent pas toujours beaucoup plus cher que les bus express et valent bien le petit supplément.
Ils disposent de rangées de 2 + 2 sièges plus larges et plus inclinables. Sur de longues distances, on vous proposera une collation ou un ticket-repas. Si le trajet se fait de nuit, vous aurez à disposition un oreiller et une couverture. Dans les bus les plus confortables, vous aurez également le wifi.
Il existe d’innombrables compagnies. Les services fournis et la qualité des bus varient beaucoup, renseignez-vous avant d’acheter votre billet.
Ce type de bus est peu courant. Ils peuvent être configurés en rangées de 2 + 1, parfois 1 + 1 sièges.
Vous bénéficierez de services haut de gamme : sièges couchettes, oreillers, couvertures, machine à café, collations, wifi, toilettes, écran individuel, distributeur d’eau, système audio…
Ambiance première classe dans les bus Rosalia Indah
Photo : Rosalia Indah
D’après notre enquête, 30 % des voyageurs ont utilisé un minibus local pour se déplacer en Indonésie.
“Bemo” ou “Angkot” sont des noms génériques pour désigner les minibus locaux, mais on peut les appeler différemment en fonction de l’île (opelet, mikrolet, angkude ou encore pete-pete).
Très utilisés par les locaux, ils se déplacent surtout à l’intérieur des villes, parfois jusque dans les villes voisines. Ils circulent là où les grands bus ne peuvent pas passer.
Dans ces mini fourgonnettes, les sièges ont été remplacés par des bancs. Elles peuvent transporter 10 à 15 personnes (animaux et marchandise autorisés !) et partent quand elles sont (vraiment) pleines.
Organisés par code couleur ou numéroté, leur trajet est fixe. Le départ et l’arrivée sont indiqués, mais ils n’ont pas d’arrêts précis. Les voyageurs peuvent monter et descendre à tout moment. Il suffit de faire signe au chauffeur.
Transport de base très bon marché (4 000 IDR – 0,25 € à Bali), attendez-vous à payer plus cher qu’un Indonésien.
Un Bemo à Bali
Photo : Wikimedia
D’après notre enquête, 21 % des voyageurs ont emprunté les minibus d’agence pour se déplacer dans le pays.
Quand vous faites appel à une agence pour réserver une navette touristique, vous voyagez dans un minibus confortable (avec de vrais sièges). Ils coûtent plus cher que les bus et minibus locaux, mais ils sont plus rapides. Demandez simplement à votre guesthouse, elle saura vous conseiller une agence.
Au-delà d’un simple trajet, des agences proposent des circuits organisés locaux. Vous profitez ainsi d’une voiture avec chauffeur et d’un guide. Choisissez une agence qui fait appel à des guides originaires de la région, ils sauront vous emmener hors des sentiers battus, partager leur savoir et de précieux conseils. En Indonésie, de nombreux guides indépendants offrent également leurs services.
Les infrastructures routières et l’offre de bus dans le pays sont très aléatoires. La densité du trafic dans les grandes villes rallonge toujours les temps de trajet. Ainsi, selon l’île sur laquelle vous vous trouvez, parcourir 50 kilomètres peut prendre une heure… ou quatre !
Les tarifs en classe économique des bus AKAP (à l’intérieur d’une même province) sont réglementés par le gouvernement. La fourchette tarifaire pour les régions de Sumatra, Java, Bali et Nusa Tenggara est de 95 à 155 IDR / km. À Kalimantan, Sulawesi et les autres îles, elle est fixée entre 106 et 172 IDR / km.
Voici les prix approximatifs de quelques trajets en bus classe Eksekutif :
De… | à… | Île | Distance | Temps | Prix |
---|---|---|---|---|---|
Denpasar (Kuta) | Ubud | Bali | 40 km | 2 h | 6 € |
Denpasar (Kuta) | Banyuwangi | Bali / Java | 180 km | 5 h | 12 € |
Makassar | Rantepao | Sulawesi | 305 km | 8 h | 13 € |
Rantepao | Ampana | Sulawesi | 550 km | 14 h + 1 h + 4 h (changement à Tentena et Poso) | 11 € + 2,50 € + 5 € |
Kumai | Balikpapan | Kalimantan | 1 100 km | 12 h + 12 h (changement à Banjarmasin) | 9 € + 13 € |
Medan | Bukit Lawang | Sumatra | 90 km | 5 h | 5 € |
Medan | Padang | Sumatra | 765 km | 21 h | 12 € |
Labuan Bajo | Bajawa | Flores | 260 km | 10 h | 9 € |
Riung | Ende | Flores | 130 km | 4 h | 5 € |
Pour acheter votre billet, vous pouvez faire appel à une agence de voyages ou à votre hôtel. Ils prendront une petite commission, mais organiseront tout, dont sans doute une navette qui viendra vous récupérer directement à votre hôtel. L’option est plutôt confortable.
Vous pouvez sinon vous déplacer jusqu’à la gare routière et les acheter directement sur place. L’avantage est que vous pouvez comparer les prix des différentes compagnies de bus. Par contre, sans réservation, vous n’aurez peut-être pas la possibilité de choisir un bus confortable et climatisé.
Pour acheter sur internet, vous pouvez utiliser les sites 12Go.Asia, redBus ou encore traveloka.
À la gare, vous pouvez comparer les compagnies
Les gares routières se trouvent rarement dans les centres-ville. Avec les embouteillages, il faut parfois plus d’une heure pour y arriver.
Dans les grandes villes, vous trouverez plusieurs terminaux de bus. Choisissez-le en fonction de votre destination et du type de bus recherché. Les terminaux sont classés par type (A, B, C). Vous trouverez des bus interprovinciaux uniquement dans les terminaux de type A. D’autres terminaux sont réservés aux minibus locaux. Certaines compagnies possèdent leur propre terminal.
Par exemple, Jakarta ne compte pas moins d’une vingtaine de gares routières. Les 4 principales sont :
Voir la liste des terminaux de bus passagers en Indonésie par région.
D’après notre enquête, 31 % des voyageurs ont utilisé le train pour se déplacer en Indonésie.
La compagnie nationale PT Kereta Api Indonesia (PT KAI) gère le réseau ferroviaire indonésien. En Indonésie, vous pourrez vous déplacer en train dans seulement deux régions : Java et Sumatra. Même si des projets de constructions sont en discussion, en 2023, ce mode de transport est complètement inexistant ailleurs dans le pays.
À Java, le réseau fonctionne bien. Les trains desservent toutes les principales villes javanaises. Sur cette île, voyager en train est plus confortable et fiable qu’en bus, sans coûter forcément plus cher.
Deux lignes principales permettent de la traverser d’ouest en est. Globalement, vous pouvez relier Jakarta et Surabaya en passant soit par le nord de l’île (Semarang), soit par le sud (Bandung, Yogyakarta).
À Sumatra, les trains en activité ne couvrent qu’une toute petite partie de l’île : au sud entre Bandar Lampung et Lubuklinggau, au nord entre Medan et Tanjung Balai ou Rantau Prapat.
Les trains sont lents, mais plus économiques et écologiques que l’avion. Ils permettent aussi de faire davantage de rencontres et de partager la vie locale.
Sur le site Seat61, vous trouverez un dossier ultra détaillé sur les trains en Indonésie.
Les trains indonésiens proposent quatre classes de confort. Toutes les classes sont équipées de prises électriques et de la climatisation, sauf la classe économique des trains courts trajets (notée Non AC). Vous trouverez dans la majorité des trains surtout des classes Eksekutif & Ekonomi.
Cette classe est organisée en rangées de cinq sièges (2 + 3), parfois six (3 + 3). Elles se font alternativement dos et face. Il y a vraiment peu d’espace pour les jambes.
Dans la classe business, comptez quatre sièges par rangée (2 + 2). Les sièges sont plus moelleux et vous avez un peu plus de place pour les jambes, car les banquettes ne se font pas face. Si vous prévoyez un trajet de plus de trois heures, on vous conseille de dépenser les quelques euros supplémentaires, vous voyagerez plus confortablement.
Kelas Ekonomi VS Kelas Bisnis
Photo : Seat61
Cette classe est spacieuse, organisée en rangée de quatre sièges (2 + 2) séparés par un accoudoir. Vous pouvez les incliner à 120°. Il y a un repose-pieds.
Les trains proposant cette classe effectuent moins d’arrêts, ils sont donc plus rapides.
La classe Eksekutif offre plus de confort et d’espace
Photo : Tiket.com
Elle ressemble à la première classe dans les avions. Vous avez un siège individuel inclinable entre 140 et 170° selon les trains. L’espace est parfois “cloisonné” pour plus d’intimité.
Vous profitez de divertissements à bord (système audio / vidéo), de tiroirs de rangement, de lampes de lecture… On vous offre un repas, des collations et des boissons gratuitement.
Cette classe est encore peu répandue, car relativement récente (2018).
Il n’y a qu’une seule voiture de cette classe par train et seulement sur les trains Argo Bromo Anggrek Luxury, Argo Dwipangga Luxury, Argo Lawu Luxury, Gajayana Luxury, Taksaka Luxury.
Des sous-classes existent. En fait, quelle que soit la sous-classe, les équipements disponibles restent identiques. Les critères de sous-classement sont liés seulement à l’emplacement de la voiture et du siège choisi (avant/arrière du train, proximité du wagon restaurant, proximité de la porte, position par rapport aux roues…). Plus la sous-classe est élevée, plus votre voyage est censé être confortable. Dans les faits, ça ne changera pas grand-chose, hormis le prix.
Chaque classe a ses propres sous-classes :
Dans les magasins Indomarket et Alfamart, vous trouverez des bornes officielles où vous pouvez réserver et payer des tickets de transports (train, avion…).
Si vous préférez, demandez directement au personnel du magasin. Dans ce cas, donnez votre itinéraire, l’horaire de départ du train et la classe que vous souhaitez réserver et présentez une pièce d’identité pour chaque voyageur.
Vous devrez payer des frais de dossier en plus du prix du ticket (environ 7 500 IDR – 0,45 €).
Vous pouvez réserver et payer votre ticket par internet, soit sur le site officiel PT KAI, soit avec l’appli officielle KAI Access (sur Apple / sur Android). Des plateformes, plus faciles à utiliser, existent comme tiket.com.
Si vous achetez votre ticket directement en gare moins de 3 jours avant le départ, vous obtiendrez un ticket orange avec lequel vous pouvez embarquer.
Si vous réservez sur internet ou dans les magasins, vous obtiendrez une preuve d’achat avec un QR code et un code de réservation.
Attention, ces éléments ne suffisent pas pour voyager. Pour monter à bord, comme pour prendre un avion, vous devez vous enregistrer et présenter une carte d’embarquement (ticket orange ou e-boarding pass).
À la gare, vous pouvez imprimer votre ticket orange aux bornes d’enregistrement au plus tôt douze heures, au plus tard dix minutes avant l’embarquement.
Si vous avez l’application KAI Access, vous pouvez obtenir votre e-boarding pass à partir de deux heures avant le départ prévu du train.
Si vous achetez votre billet directement à la gare plus de 3 jours avant la date de départ, on vous remettra un ticket bleu. Dans ce cas, il faudra, comme pour les réservations, vous enregistrer et éditer votre carte d’embarquement avant de monter dans le train.
Vous devez vous enregistrer avant d’embarquer
Photo : Facebook – KAI121
Au moment de réserver votre billet, les sites affichent toutes les sous-classes disponibles. Vous verrez donc des prix différents pour un même train et une même classe.
Comme la différence de confort entre les sous-classes est minime, il vaut mieux toujours choisir le tarif le plus bas.
Les billets sont mis en ligne à partir de 30 jours avant le départ. Plus vous attendez pour réserver, moins vous aurez de choix, plus votre billet de train sera cher pour un confort similaire.
Notez que si le train ne propose que des billets en classe économique, il fera plus d’arrêts et sera donc plus lent.
Trajet | Classe | Temps de trajet | Prix en roupies | Prix en euros |
---|---|---|---|---|
Jakarta – Yogyakarta | Ekonomi | 8 h | 215 000 IDR | 13 € |
Eksekutif | 8 h | 325 000 IDR | 20 € | |
Luxe Eksekutif | 6 h | 1 250 000 IDR | 77 € | |
Jakarta – Surabaya | Ekonomi | 11 h | 205 000 IDR | 12,50 € |
Bisnis | 11 h | 275 000 IDR | 17 € | |
Eksekutif | 11 h | 395 000 IDR | 24 € | |
Luxe Eksekutif | 8 h | 1 145 000 IDR | 70 € |
Émissions de CO2 : 293 grammes de CO2 par passager par kilomètre (Source : Base carbone de l’ADEME)
D’après notre enquête, 44 % des voyageurs ont utilisé l’avion pour se déplacer en Indonésie.
Lors d’un voyage en Indonésie, se déplacer d’une île à une autre prend du temps et l’avion se présente comme une solution pratique et rapide. De plus, de nombreuses compagnies à bas prix opèrent dans tout le pays et le prix d’un trajet ne plombe pas le budget. Comptez par exemple entre 30 et 50 € pour un vol aller simple entre Bali et Jakarta. Comparez les trajets et les prix des billets d’avion sur Skyscanner.
Évidemment, ça n’est pas le moyen de transport le plus écologique et si vous avez du temps, d’autres options plus locales et aventurières s’offrent à vous…
Photo : Wikimedia
La compagnie nationale est Garuda Indonesia. Sa ponctualité et le peu d’annulations de vol qu’elle répertorie en font la compagnie préférée des Indonésiens. Elle gère une filiale low-cost : Citilink.
Air Asia propose surtout des vols depuis/vers la Malaisie, mais effectue de plus en plus de liaisons entre les grandes villes d’Indonésie.
Lion Air/Wings Air et Batik Air sont des compagnies indonésiennes très empruntées. Elles desservent tout le pays, même des destinations reculées.
Acheter un billet d’avion en ligne sans être en Indonésie peut être compliqué. En effet, le système de réservation sur internet des compagnies low-cost locales ne fonctionne pas toujours bien et vous aurez parfois des difficultés pour payer avec une carte étrangère.
Les comparateurs en ligne comme skyscanner acceptent les cartes bancaires étrangères, mais n’affichent pas les offres de toutes les compagnies. Traveloka et NusaTrip fonctionnent relativement bien pour l’Indonésie.
Pour obtenir les tarifs les plus bas, il vaut mieux les acheter une fois sur place. Adressez-vous à une agence de voyages indonésienne ou à votre hébergement.
D’après notre enquête, 73 % des voyageurs ont utilisé un taxi pour se déplacer dans le pays.
Les taxis en Indonésie sont bon marché et utiles pour parcourir de courtes distances. Dans les grandes villes, préparez-vous à passer du temps dans les embouteillages.
Taxi BlueBird est la compagnie de taxi officielle en Indonésie. Elle opère dans toutes les grandes villes et les zones touristiques. Les chauffeurs parlent un peu l’anglais et sont généralement honnêtes. Choisir cette compagnie évite les arnaques. Ils facturent 4 600 IDR / kilomètre et 6 500 IDR pour la prise en charge.
Les taxis Blue Bird sont une valeur sûre
Photo : Wikimedia
Dans les zones plus reculées, préférez toujours un taxi avec compteur (argo). Vérifiez que le chauffeur le démarre et qu’il fonctionne. S’il n’en est pas équipé, convenez bien du prix de la course avant de monter.
Vous pouvez réserver votre taxi avec Gojek, c’est l’application indonésienne. Grab, l’équivalent asiatique d’Uber, fonctionne bien également. Le montant de la course est directement calculé par l’application, pas de surprise. Ça peut vous servir également à avoir une idée de prix pour une course et négocier le tarif avec un chauffeur.
Pour circuler entre les lieux un peu hors des sentiers battus qui ne sont pas desservis par des bus, vous pouvez louer les services d’un chauffeur pour une journée complète. Ça se fait beaucoup en Indonésie. Dans ce cas, trouver des partenaires de voyage permet de diviser les frais.
D’après notre enquête, 27 % des voyageurs ont utilisé un moto-taxi pour se déplacer dans le pays.
On les appelle ojek. Ils sont courants en Indonésie et parfaits pour éviter les embouteillages. Comme pour les taxis classiques, vous pouvez réserver votre course avec l’application Gojek ou Grab.
Les tarifs sont régulés et varient selon la zone géographique :
Réservez votre ojek avec l’appli Gojek
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D’après notre enquête, 68 % des voyageurs ont loué un scooter ou une moto durant leur voyage en Indonésie pour se déplacer et seulement 6 % ont loué une voiture.
Avoir son propre véhicule pour visiter un pays offre de la flexibilité et un sentiment d’indépendance. En Indonésie, vous pourrez facilement louer un véhicule (voiture, moto ou scooter), mais pour conduire en Indonésie il vaut mieux être à l’aise. Faire appel à un chauffeur est abordable et si vous n’avez pas l’âme d’un pilote, vous profiterez davantage du périple.
En Indonésie, on roule à gauche. N’hésitez pas à utiliser le klaxon ! C’est même plutôt conseillé… La vitesse est globalement limitée à 80 km/h sur les routes principales, 40 km/h sur les routes secondaires. Elles sont (normalement) indiquées par des panneaux.
Cela dit, le mauvais état des routes et les embouteillages limiteront d’eux-mêmes votre vitesse. Il existe une vitesse minimale à respecter (20 km/h). Vous devez avoir un permis de conduire international. Assurez-vous d’être couvert en cas d’accident.
Un habitant de Jakarta passerait 270h / an dans les embouteillages…
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À Java, vous trouverez de nombreux Becak
Photo : Mylène Migeon
D’après notre enquête, 28 % des voyageurs ont utilisé un transport type tuk-tuk pour se déplacer en Indonésie.
Le becak est un cyclo-pousse à trois roues avec un siège passager à l’avant. Ils sont emblématiques en Indonésie. On en voit surtout à Java.
Une version motorisée appelée bajaj ressemble à un tuk-tuk. Plus grands que les becaks, ils peuvent embarquer jusqu’à 5 passagers.
D’après notre enquête, 10 % des voyageurs ont utilisé un vélo pendant leur voyage en Indonésie.
Seuls les voyageurs les plus aventureux envisageront de découvrir le pays à vélo. Les régions de Bali, Java est, Lombok et Sulawesi sud offrent un bon terrain. Ailleurs, la circulation chaotique des grandes villes, le mauvais état des routes et la géographie du pays ne constituent pas des conditions idéales pour un cyclovoyageur.
Sur certaines îles, notamment Bali et Java, les agences de voyages proposent de plus en plus de balades guidées pour parcourir à vélo les rizières, rouler au pied des volcans…
Vous pouvez aussi simplement louer un vélo. Comptez environ 30 000 roupies / jour.
D’après notre enquête, seulement 5 % des voyageurs ont tenté l’auto-stop pour se déplacer en Indonésie.
Le stop ne fait pas du tout partie de la culture indonésienne. D’après Ludovic Hubler qui a fait le tour du monde en auto-stop pendant 5 ans, en Indonésie, c’est particulièrement compliqué. Il explique dans son blog que ce qui est difficile est surtout de faire comprendre pourquoi on fait de l’auto-stop plutôt que de prendre un bus comme tout le monde.
Selon hitchwiki, le site collaboratif de l’auto-stop, les étrangers attirent particulièrement la curiosité des Indonésiens et une fois qu’on maîtrise les rudiments de la langue, la pratique de l’auto-stop devient très facile.