La Nouvelle-Zélande est un grand pays (plus de 1 000 km du nord au sud) qui est peu peuplé (moins de cinq millions d’habitants). Il y a peu de transports en commun et d’hôtels en dehors des grandes villes. La nature y est magnifique et il y a des campings partout. C’est pourquoi la plupart des voyageurs louent un véhicule pour se déplacer et souvent même pour y dormir. Dans ce dossier, on vous donne toutes les informations dont vous avez besoin pour louer votre véhicule et préparer votre road-trip.
On a réalisé une grande enquête du 27 au 31 mars 2019, auprès de 404 tourdumondistes qui ont loué un véhicule en Nouvelle-Zélande. On leur a demandé quel type de véhicule ils ont loué, par quelle société de location ils sont passés, combien ils ont payé… On y fera régulièrement référence dans ce dossier. En savoir plus sur notre méthodologie
Le choix de louer votre véhicule ou d’en acheter un d’occasion en arrivant dépend principalement du temps que vous comptez passer en Nouvelle-Zélande. On vous conseille la location si vous restez moins de deux mois. Si vous restez plus longtemps, l’achat devient plus intéressant.
C’est le premier critère qui guidera votre choix. Selon le type de véhicule, entre deux et six personnes peuvent dormir. Si vous êtes peu nombreux, trouver d’autres voyageurs qui veulent faire le même trajet que vous peut vous permettre de louer un plus gros véhicule et de partager les frais.
Certains équipements comme une douche, des toilettes ou une cuisine ne sont disponibles que sur les plus gros véhicules. Si vous voulez pouvoir passer vos nuits dans la nature, vous devrez avoir un véhicule “self-contained”, avec des toilettes et un système de récupération des eaux usées.
Plus votre budget est élevé, plus vous pourrez louer un véhicule spacieux et bien équipé.
Selon notre enquête auprès des tourdumondistes qui ont loué un véhicule en Nouvelle-Zélande :
27 % ont loué une voiture
8 % ont loué un monospace
48 % ont loué un van
17 % ont loué un camping-car
Dans notre enquête, nous avons demandé aux tourdumondistes combien ils avaient dépensé au total pour la location de leur véhicule, pour l’éventuelle assurance optionnelle et pour le carburant. Nous leur avons aussi demandé la durée de leur road-trip. Nous avons donc pu calculer, pour chaque type de véhicule, le coût moyen par jour de la location assurance incluse et du carburant.
Coût moyen :
Location : 47 NZ$ (26 €) par jour (assurance comprise)
Carburant : 23 NZ$ (13 €) par jour
L’option la plus économique si vous voyagez à deux est de louer une petite voiture de type Toyota Yaris et d’acheter une tente. Si vous ne voulez pas vous embêter à monter votre tente tous les jours, vous pouvez aussi opter pour un break (un peu plus cher). En rabattant les sièges arrière, vous pourrez dormir à deux dans le coffre. Les voitures ne sont pas “self-contained” ce qui limite les emplacements où vous pouvez dormir. En revanche, elles consomment beaucoup moins de carburant que les vans.
Une voiture + une tente, y a pas moins cher
Coût moyen :
Location : 63 NZ$ (35 €) par jour (assurance comprise)
Carburant : 38 NZ$ (21 €) par jour
Beaucoup de sociétés de location proposent des monospaces (minivans en anglais) aménagés avec un lit pliable à l’arrière. Ils sont généralement équipés d’une kitchenette. Ils coûtent un peu plus cher qu’une voiture, mais sont plus confortables. Il est possible d’y voyager à deux ou jusqu’à quatre, avec deux personnes qui dorment à l’arrière du véhicule et deux autres sous une tente. Comme les voitures, les monospaces ne sont pas “self-contained”. Le modèle de monospace de location le plus courant en Nouvelle-Zélande est le Toyota Estima.
Un monospace Toyota Estima de la société Spaceships
Coût moyen :
Location : 115 NZ$ (64 €) par jour (assurance comprise)
Carburant : 41 NZ$ (23 €) par jour
Appelés campervans en anglais, ils sont plus grands que les monospaces. Ils disposent d’au moins deux couchages, voire quatre lorsqu’ils ont un toit surélevé (vous pouvez alors y tenir debout). Certains modèles sont “self-contained”, ce qui vous permet de passer la nuit dans un plus grand nombre d’emplacements. Ils sont généralement bien équipés, avec une douche, des toilettes, une kitchenette et des prises électriques. Le modèle de van le plus courant en Nouvelle-Zélande est le Toyota Hiace.
Un van Toyota Hiace de la société Jucy
Coût moyen :
Location : 465 NZ$ (260 €) par jour (assurance comprise)
Carburant : 50 NZ$ (28 €) par jour
Appelés motorhome en anglais, ils sont construits sur un châssis de véhicule utilitaire. Ils peuvent être conduits avec un permis voiture. Ils disposent généralement de quatre à six couchages. Ils sont donc particulièrement adaptés aux familles. On peut y tenir debout confortablement. Ils sont toujours “self-contained” et sont très bien équipés avec souvent une petite salle de bain. Les plus petits camping-cars sont souvent des “profilés” très aérodynamiques. Les modèles plus grands ont généralement une “capucine”. Il s’agit d’un espace supplémentaire au-dessus de la cabine de conduite qui sert de zone de couchage. Les modèles “intégral”, qui sont faits d’une seule pièce, sont rares en Nouvelle-Zélande.
Un camping-car capucine de la société Apollo
Sur le marché néo-zélandais de la location :
La grande majorité des voitures sont à essence, surtout les petits modèles.
Les vans peuvent être diesel ou à essence.
Presque tous les camping-cars sont diesel.
Les carburants sont un peu moins chers qu’en France. En juillet 2024, le prix du gazole était de 1,99 NZ$ (1,11 €) par litre en moyenne. L’essence coûtait 2,87 NZ$ (1,63 €) par litre.
Cependant, il ne s’agit que de moyennes. Le prix des carburants varie beaucoup plus qu’en France d’une station à l’autre. Au moment d’écrire cet article, le prix du diesel varie par exemple entre 1,75 NZ$ (1 €) et 2,25 NZ$ (1,26 €) par litre. Sur le plein d’un camping-car, la différence est de presque 40 NZ$ (22 €) ! On vous conseille donc d’utiliser l’application Gaspy pour trouver les stations les moins chères.
Les vans diesel sont généralement plus chers en location que les vans essence, mais ils consomment un peu moins de carburant. Il faut faire votre calcul en fonction des véhicules que vous trouverez et du nombre de kilomètres que vous comptez parcourir pour savoir quel carburant est le plus intéressant pour vous. Il n’y a pas de règle générale.
Attention, les distances sont parfois longues entre deux stations essence, notamment sur l’île du sud. Pensez à faire le plein avant d’aborder un long tronçon sans station.
En Nouvelle-Zélande, les véhicules diesel doivent payer une taxe. Il est obligatoire d’acheter des kilomètres (Road User Charges) et de coller sur le pare-brise une étiquette indiquant combien de kilomètres le véhicule est autorisé à parcourir. Les Road User Charges coûtent 76 NZ$ (42,50 €) pour 1 000 km, soit 0,076 NZ$ (0,04 €) par kilomètre. Plus d’infos sur le site de la NZ Transport Agency
Ce sont les sociétés de location qui payent cette taxe. Elle est souvent incluse dans le prix de la location, mais certains loueurs répercutent son prix à leurs clients.
En Nouvelle-Zélande, la plupart des véhicules sont automatiques.
En Nouvelle-Zélande, la majorité des véhicules de location sont automatiques, surtout les plus récents. C’est plutôt une bonne chose, car dans ce pays, on conduit à gauche. Le volant est donc à droite et il n’est pas facile de changer les vitesses de la main gauche.
Si vous n’avez jamais utilisé de boîte automatique, ne vous inquiétez pas, c’est assez facile. Il n’y a que deux pédales : l’accélérateur et le frein. Il n’y a pas de pédale d’embrayage. Vous devez appuyer sur la pédale de frein pour démarrer le moteur. Vous pouvez ensuite positionner le levier sur D (Drive).
Quand vous levez doucement le pied de la pédale de frein, votre véhicule se met à avancer. Vous pouvez ensuite appuyer sur l’accélérateur. Le personnel de votre société de location pourra vous expliquer comment ça fonctionne.
Si vous êtes vraiment réticent à conduire un van ou un camping-car automatique, vous pourrez trouver des modèles manuels. Il faudra juste être un peu moins exigeant sur le choix.
Pour les voitures, c’est plus compliqué, car en location, il n’y a presque que des automatiques.
En Nouvelle-Zélande, il est possible de circuler presque partout avec un véhicule à deux roues motrices. Un 4×4 peut être utile pour accéder à certains endroits très reculés par des routes en gravier, mais c’est loin d’être indispensable. Les vans et les camping-cars proposés sur les sites de location ne sont d’ailleurs quasiment jamais à quatre roues motrices.
En revanche, si vous visitez le pays en hiver, il vous faudra des chaînes, car le pays est très montagneux et les routes sont souvent enneigées en altitude. Les sociétés de location peuvent vous en louer avec le véhicule.
Dans le tableau ci-dessous, vous trouverez les 22 principales sociétés de location néo-zélandaises. Nous les avons classées en fonction du nombre de répondants à notre enquête qui ont loué leur véhicule chez elles. Nous y indiquons les types de véhicules disponibles, ainsi que les notes moyennes dans notre enquête et sur les principaux sites de notation en Nouvelle-Zélande (Google, Rankers et Motorhome Republic).
Part des répondants à notre enquête qui ont loué auprès de cette agence | Voiture | Monospace aménagé | Van aménagé | Camping-car | Moyenne des notes de notre enquête, Google, Rankers et Motorhome Republic | |
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Jucy | 13% | 7,6 / 10 | ||||
Lucky Rentals | 8% | 5,3 / 10 | ||||
Escape Rentals | 6% | 8,6 / 10 | ||||
Wendekreisen | 6% | 8,4 / 10 | ||||
Spaceships | 5% | 8,5 / 10 | ||||
Apex Car Rentals | 5% | 7,3 / 10 | ||||
Apollo Motorhomes | 5% | 5,5 / 10 | ||||
Britz Campervan Rentals | 4% | 7,3 / 10 | ||||
Maui Motorhomes | 4% | 7,4 / 10 | ||||
Kiwi Campers | 2% | 5,6 / 10 | ||||
Tui Campers / Sleepervans | 5% | 5,6 / 10 | ||||
Rental Car Village | 2% | 7,5 / 10 | ||||
Cheapa Campa | 2% | 7,1 / 10 | ||||
Happy Campers | 2% | 7,3 / 10 | ||||
Wicked Campers | 2% | 6,4 / 10 | ||||
Europcar | 2% | 5,3 / 10 | ||||
Hertz | 2% | 6,4 / 10 | ||||
Travellers Autobarn | 2% | 8,9 / 10 | ||||
Avis | 2% | 5,8 / 10 | ||||
Ezi Car Rental | 2% | 7,9 / 10 | ||||
Omega Rental Cars | 2% | 9,3 / 10 | ||||
Hitch Car Rentals | 2% | 8,5 / 10 |
Il existe des dizaines de sociétés de location de véhicules en Nouvelle-Zélande. Pour éviter de devoir consulter tous leurs sites un par un, la plupart des voyageurs passent par un comparateur de location. Le plus utilisé par les répondants à notre enquête est, de loin, Motorhome Republic. Il regroupe presque toutes les sociétés de location de monospaces, vans et camping-cars en Nouvelle-Zélande et a un service client francophone. Vous pouvez y rechercher votre véhicule via le module ci-dessous.
La seule société de location importante qui n’y figure pas est Wendekreisen. On vous conseille donc d’aller voir directement sur leur site.
Si vous voulez louer un voiture, vous pouvez utiliser le comparateur Airport Rentals.
Il existe aussi deux agences francophones Frogs in NZ et Detour NZ qui proposent des locations de vans. Elles fonctionnent à l’ancienne. Il faut soumettre une demande de devis sur leur site et elles vous envoient une proposition. Si vous passez par elles, elles vous fourniront un véhicule d’une des grandes sociétés de location (Jucy, Lucky, Escape, Spaceships…). En cas de problème, vous risquez donc de vous retrouver en face de deux interlocuteurs qui se renvoient la balle. Cependant, elles peuvent être utiles pour les personnes qui ont peur de parler anglais et n’ont pas le temps d’organiser leur voyage elles-même.
Comme nous l’avons vu plus haut, le coût moyen de la location assurance comprise et du carburant dépend de la taille du véhicule :
Voiture : 47 NZ$ (26 €) de location + 23 NZ$ (13 €) de carburant par jour
Monospace : 63 NZ$ (35 €) de location + 38 NZ$ (21 €) de carburant par jour
Van : 115 NZ$ (64 €) de location + 41 NZ$ (23 €) de carburant par jour
Camping-car : 465 NZ$ (260 €) de location + 50 NZ$ (28 €) de carburant par jour
La solution la plus économique est de louer une petite voiture et d’acheter une tente. Même si vous devez payer certains campings, ça reste moins cher que de louer un plus gros véhicule (et ça pollue moins).
D’autre part, la location des voitures est couverte par l’assurance des cartes bancaires premium (Visa Premier, Gold Mastercard….), mais pas celle des vans et des camping-cars (voir le chapitre Assurances).
Plusieurs répondants à notre enquête qui ont loué un van nous ont dit que si c’était à refaire, ils prendraient juste une voiture et une tente. C’est ce que nous avons fait nous-mêmes en Nouvelle-Zélande et en Australie et nous avons trouvé cette solution parfaite, même si une Yaris, ça fait moins “cool” qu’un van sur Instagram 😉
Voiture + tente : la solution la plus économique
La Nouvelle-Zélande est dans l’hémisphère sud. La haute saison touristique s’y étend donc d’octobre à mars. Pendant cette période, la location d’un van coûte en moyenne 115 NZ$ (64 €) par jour assurance comprise. Les mois de janvier et de février sont les plus chargés. Pendant la basse saison, d’avril à septembre, les prix sont presque divisés par deux à 63 NZ$ (35 €) par jour en moyenne.
Plus vous louerez votre véhicule longtemps à l’avance, plus vous aurez de chances d’obtenir un bon prix. Selon notre enquête, les trois quarts des voyageurs louent leur véhicule par internet avant d’arriver en Nouvelle-Zélande. Si vous venez hors saison, vous pouvez vous y prendre environ deux mois à l’avance. En haute saison, il vaut mieux réserver au moins six mois à l’avance.
La Nouvelle-Zélande fait plus de 1 000 km du nord au sud. Il est donc difficile de louer et de rendre votre véhicule dans la même ville si vous visitez les deux îles. C’est pourquoi les trois quarts des tourdumondistes louent leur véhicule dans une ville et le rendent dans une autre.
La plupart des sociétés de location font payer un supplément si vous louez votre véhicule à Auckland et que vous le rendez à Christchurch. Dans l’autre sens, il n’y a généralement pas de supplément, car la demande est moins forte dans le sens sud-nord.
Si vous visitez les deux îles, il vaut donc mieux louer votre véhicule à Christchurch et le rendre à Auckland. Pensez-y quand vous achetez vos billets d’avion.
Avant de valider votre réservation, vérifiez bien le nombre de kilomètres auxquels vous avez droit. La Nouvelle-Zélande est un grand pays, vous ferez sans doute doute beaucoup de kilomètres.
Si vous dépassez le kilométrage autorisé, vous risquez de devoir payer un gros supplément. Si vous choisissez un véhicule diesel, vérifiez aussi si les Road User Charges (voir ci-dessus) sont incluses dans le prix de votre location ou si vous devez les payer en plus.
Les vieux vans peuvent avoir un paquet de kilomètres au compteur.
Il faut généralement payer un supplément pour chaque conducteur supplémentaire (sinon ils ne sont pas assurés). Limiter le nombre de conducteurs permet donc de faire des économies. Cependant, si vous conduisez sur de longues distances, il est bon de pouvoir se relayer au volant.
Plusieurs sites vous permettent de louer un véhicule directement à un particulier : Camplify, Mighway et RVWorldwide. Ils fonctionnent de la même façon qu’AirBnB. Le paiement se fait sur les sites et inclut une assurance.
Cependant, cette solution est peu adaptée si vous comptez visiter les deux îles, car il faut toujours rendre le véhicule à l’endroit ou vous le louez. Aucun répondant à notre enquête n’a loué son véhicule à un particulier.
Les véhicules plus vieux sont moins chers, mais il vaut mieux être bricoleur et pas trop pressé, car les problèmes mécaniques y sont plus fréquents. Les véhicules des loueurs roulent beaucoup et les plus anciens ont beaucoup de kilomètres au compteur.
En Nouvelle-Zélande, il faut généralement avoir 21 ans pour louer un véhicule, même si certaines sociétés louent dès 18 ans. Il y a parfois un supplément pour les conducteurs de moins de 25 ans.
Si vous vous voyagez à plusieurs et que vous êtes jeunes, il vaut donc mieux choisir le plus vieux d’entre vous comme conducteur.
Le concept de la relocation est simple. Les sociétés de location ont besoin de déplacer des véhicules d’une agence à l’autre. Il leur coûte moins cher de les faire déplacer par des voyageurs que de payer quelqu’un pour le faire. Elles offrent donc des jours de location pour certains trajets.
Les sites Transfercar et Imoova agrègent les offres de relocation des différentes sociétés de location.
Vous pouvez aussi trouver des offres de relocation directement sur les sites des loueurs suivants : Jucy, Spaceships, Apollo, Cheapa Campa, Hippie Camper, Wicked Campers, Hertz, Travellers Autobarn, Ezi Car Rental, Omega Rental Cars, Wilderness, Wendekreisen et Go Rentals.
Bien sûr, les sociétés de location ne vont pas offrir des véhicules de location sans qu’il y ait des restrictions. Celles-ci sont différentes selon les loueurs. Lisez donc bien les conditions de location.
Parmi les répondants à notre enquête, presque personne n’a mentionné la relocation. En effet, la durée de location totale est limitée et elle est beaucoup plus courte que le temps que prévoient les voyageurs pour leur road-trip.
La relocation laisse peu de temps pour visiter la Nouvelle-Zélande.
Les assurances sont déjà compliquées en français, mais en anglais elles peuvent devenir vraiment galère à comprendre. Du coup, on va commencer par vous donner un peu de vocabulaire de base pour que vous puissiez comprendre ce que vous propose votre société de location :
Votre contrat de location comprend obligatoirement une assurance de base qui couvre généralement :
L’assurance de base comporte une franchise élevée. Cela signifie que si vous endommagez votre véhicule ou celui de quelqu’un d’autre, vous devrez payer de votre poche jusqu’à hauteur de la franchise. Au-delà de ce montant, c’est l’assurance qui prendra les frais en charge.
En Nouvelle-Zélande, l’assurance auto n’est pas obligatoire. Même si vous n’êtes pas en tort, vous pouvez donc perdre votre franchise si votre loueur n’arrive pas à récupérer l’argent auprès de la personne non assurée avec qui vous avez eu un accident. Cependant, ce n’est arrivé à aucun des répondants à notre enquête. La probabilité que ça arrive est sans doute très faible.
Les sociétés de location proposent généralement trois niveaux de couverture. Ces niveaux ont des noms différents dans chaque société de location, mais le principe reste à peu près le même :
Les niveaux Intermédiaire et Complet comportent généralement moins d’exclusions que le niveau Basique.
Une assurance complète peut donc représenter un surcoût de plus de 800 NZ$ (475 €) pour la location d’un van sur un road-trip d’un mois !
Il y a souvent des éléments qui ne sont pas pris en charge par l’assurance du loueur. Voici les exclusions les plus courantes, à vérifier dans votre contrat :
Avec l’assurance de base, vous ne serez sans doute pas assuré sur les routes en gravier.
Si vous vous contentez de l’assurance de base de votre contrat de location, une caution vous sera généralement prélevée au moment de la prise en charge de votre véhicule. Si vous prenez l’assurance optionnelle pour réduire la franchise, il n’y a pas de caution.
Chaque société de location a ses propres règles. Certaines prélèvent le montant de la franchise, d’autres le gèlent sur votre compte bancaire et d’autres encore se contentent de prendre une empreinte de carte bancaire.
La somme prélevée est rendue à la fin, mais faites attention aux éventuels frais bancaires (voir notre comparatif des frais bancaires à l’étranger). Ils ne vous seront pas rendus.
On entend parfois dire qu’il faut une carte de crédit (à débit différé) pour louer un véhicule et que les cartes de débit (à débit immédiat) ne permettent pas de prendre une caution. Aucun des répondants à notre enquête ayant utilisé une carte de débit n’a eu de problème. Tant que votre compte est approvisionné et que votre plafond de paiement est suffisant, vous pouvez utiliser une carte de débit. En revanche, il est parfois impossible de payer avec une carte à autorisation systématique (type N26, Revolut, Max…).
En Nouvelle-Zélande, si vous causez des blessures à quelqu’un lors d’un accident, vous ne serez pas poursuivi. Ses soins médicaux seront pris en charge par l’ACC (Accident Compensation Corporation) à condition que vous ne soyez pas en état d’ébriété ou que vous ne conduisiez pas de façon dangereuse.
Cette assurance est payée par des taxes sur le carburant et les immatriculations et couvre les conducteurs étrangers aussi bien que les Néo-Zélandais. Vous n’avez donc pas besoin d’assurance responsabilité civile.
L’assurance des cartes bancaires premium, comme la Visa Premier ou la Gold Mastercard, couvrent votre véhicule de location pendant :
Cette couverture est limitée aux 31 premiers jours de location, même si la location est constituée de plusieurs contrats successifs.
La franchise est couverte pour une voiture, mais ni pour un van ni pour un camping-car.
Les véhicules de plus de 3,5 tonnes de poids total autorisé à vide ou de plus de 8m3 de volume de charge ainsi que les 4×4 et les camping-cars ne sont pas couverts. Les vans aménagés sont malheureusement considérés comme des camping-cars (ça nous a été confirmé par Visa et Mastercard) et ne sont donc pas couverts, même s’ils font moins de 3,5 tonnes.
Si vous louez une voiture, l’assurance de votre carte vous remboursera votre franchise en cas de dommages, de vol de votre voiture ou de dommages matériels que vous pourriez causer à un tiers.
Vous n’avez donc pas besoin de prendre l’assurance complémentaire proposée par votre loueur. Si le montant des réparations dépasse la franchise, c’est l’assurance de base de votre contrat de location qui les prendra en charge.
Vous devrez tout de même laisser une grosse caution au loueur qui sera débitée sur votre compte et vous sera remboursée à la fin de votre location. En cas d’accident, la société de location utilisera votre caution pour réparer la voiture et en parallèle vous ferez une réclamation auprès de votre banque pour être remboursé.
Les cartes bancaires de base, comme la Visa Classic ou la Standard Mastercard ne couvrent jamais les locations de véhicules. La carte Revolut Premium ne les couvre pas non plus et la carte N26 Black ne couvre que jusqu’à 750 € de franchise.
Si vous avez une assurance voyage de type Chapka, ACS, AVI…, elle couvre vos frais médicaux en cas d’accident, mais pas les dommages causés à votre véhicule, ni ceux que vous pourriez causer à un tiers.
Il existe une alternative aux assurances proposées par les loueurs. Rental Cover vous permet de ne pas avoir de franchise à payer en cas de sinistre. Elle offre généralement un bien meilleur rapport couverture-prix que les assurances optionnelles des sociétés de location et a moins d’exclusions.
Il faut prendre cette assurance avant de commencer à rouler avec votre voiture de location. Vous pouvez choisir le montant de la franchise que vous voulez assurer. Calez-vous sur la franchise de l’assurance de base de la société de location que vous avez choisie.
Si vous optez pour cette assurance, le loueur vous débitera généralement une caution. En cas d’accident, les frais de réparations seront prélevés sur votre caution. Vous ferez ensuite une demande de remboursement de la partie de la caution qui vous aura été prélevée sur le site de votre assurance qui vous remboursera en quelques jours. Si le montant des réparations dépasse la franchise, c’est l’assurance de base de votre contrat de location qui les prendra en charge.
Les répondants à notre enquête qui sont passés par Rental Cover et ont eu un accident ont tous été satisfaits de leur remboursement.
Voici les solutions qu’ont choisies les voyageurs qui ont répondu à notre enquête :
L’équipement dépend de la gamme du véhicule que vous louez. Les principaux équipements que vous pourrez avoir à bord sont :
Les vans de location ont souvent tout l’équipement nécessaire pour cuisiner.
Si vous louez un véhicule self-contained, il sera autonome pendant trois jours.
Il faudra vider les toilettes et le réservoir d’eaux usées dans une station de vidange (dump station) au maximum tous les trois jours. Il s’agit d’un trou dans le sol dans lequel s’écoulent les eaux usées qui sont ensuite stockées dans un grand réservoir. Vous les trouverez sur les applis Campermate, Wikicamp ou Rankers. Elles sont la plupart du temps gratuites. Voir le guide How to use a dump station ?
Si votre véhicule dispose d’un branchement électrique, vous aurez besoin d’un emplacement avec électricité pour pouvoir utiliser les prises, le four micro-ondes et le chauffage si celui-ci est électrique. En revanche, il y a généralement une batterie secondaire pour les lampes et le frigo.
Si votre véhicule ne dispose pas d’un branchement électrique, vous pouvez acheter un adaptateur allume-cigare 12V vers 240V qui vous permettra de recharger vos appareils électroniques.
Certains véhicules sont équipés de bouteilles de gaz pour le chauffage et l’eau chaude. Cela permet de rester au chaud en hiver sans être branché à l’électricité. Elles durent généralement cinq à dix jours. Elles doivent être pleines quand vous rendez le véhicule.
En plus de l’équipement de base du véhicule, les sociétés de location vous proposent du matériel à louer. Louer votre matériel vous fera gagner un peu de temps, mais ce service se paie au prix fort. Le prix de la location est souvent aussi élevé que le prix d’achat neuf.
Une annonce trouvée sur notre groupe Facebook
Si vous n’êtes pas trop pressé, on vous conseille donc plutôt de racheter votre matériel à d’autres backpackers qui quittent la Nouvelle-Zélande. Vous trouverez plein d’annonces dans notre groupe Facebook d’annonces entre voyageurs ou les groupes Facebook de backpackers en Nouvelle-Zélande : Français en Nouvelle-Zélande, Backpackers New Zealand, New Zealand Backpacker Market, Campervan, Camping Gear, New Zealand Backpackers, New Zealand Marketplace et Backpacking New Zealand.
Vous pouvez aussi simplement chercher “camping equipment”, “camping gear” ou “camping set” sur Facebook Marketplace (qui regroupe les annonces de tous les groupes) dans la ville où vous êtes.
Discutez-en également avec d’autres voyageurs en arrivant. Ils auront peut-être du matériel à vendre ou connaîtront quelqu’un qui en a.
Si vous ne trouvez pas tout ce dont vous avez besoin d’occasion, vous pouvez simplement compléter au supermarché du coin. En partant, vous pourrez, de la même façon, revendre votre matériel à d’autres voyageurs.
Voici la liste du matériel qu’il est possible d’emporter pour votre road-trip. Bien entendu, on ne vous conseille pas de prendre tout ça. On vous laisse choisir en fonction de vos besoins et de ce qui est déjà inclus avec votre véhicule.
Pour manger :
Pour dormir :
Pour la toilette :
Pour le véhicule :
Un véhicule peut être certifié self-contained s’il possède les équipements nécessaires pour vivre trois jours en autonomie :
Schéma des équipements requis pour la certification self-contained
Carte self-contained sur le pare-brise
Les sites de location indiquent clairement si les véhicules présentés sont certifiés self-contained ou non. Si vous choisissez un self-contained, la carte suivante sera collée à gauche du pare-brise ou sur la fenêtre avant gauche pour que les policiers et les rangers puissent la voir depuis le bas-côté.
Autocollant self-contained à l’arrière
L’autocollant suivant peut aussi être collé à l’arrière du véhicule.
Selon notre enquête, la location d’un van self-contained coûte en moyenne 127 NZ$ (71 €) par jour assurance comprise contre 109 NZ$ (61 €) par jour pour un van non self-contained.
Les voyageurs qui ont loué un van self-contained ou dépensé en moyenne 6 NZ$ (3,5 €) par jour en camping pour l’ensemble des passagers contre 14 NZ$ (8 €) par jour pour ceux qui ont loué un van non self-contained.
Vous n’économiserez donc pas assez en camping avec un van self-contained pour compenser le surcoût de la location. Cependant, 53 % des tourdumondistes qui louent un van en Nouvelle-Zélande optent pour un modèle certifié self-contained pour avoir plus de liberté.
La nuit, vous devrez trouver un endroit où stationner votre véhicule pour dormir. Nous allons passer en revue les différents types d’emplacements de camping en Nouvelle-Zélande.
En Nouvelle-Zélande, le camping sauvage (freedom camping) est autorisé à condition d’avoir un véhicule certifié self-contained et de ne laisser aucun déchet sur place. Il est, en théorie, autorisé de garer votre véhicule gratuitement la nuit sur tout terrain appartenant au domaine public.
Cependant, pour protéger l’environnement et le confort des résidents locaux face à l’augmentation du nombre de touristes, de nombreuses municipalités restreignent maintenant ce droit.
Vous ne pourrez donc passer la nuit que dans les endroits où il n’y a pas de panneau “no freedom camping”, “no overnight parking” ou “no overnight stay” et il y en a beaucoup. Lorsque l’emplacement est autorisé uniquement aux véhicules self-contained, vous verrez ce type de panneau.
Si votre véhicule est non self-contained, vous devrez trouver des emplacements équipés de toilettes et autorisés pour ce type de véhicule.
Si êtes pris par la police sur un emplacement non autorisé, vous risquez une amende de 200 NZ$ (120 €).
Camping interdit
Camping interdit, camping à 4 km
Camping autorisé uniquement pour les véhicules self-contained
Début de zone de camping autorisée pour les véhicules self-contained
Le Departement of Conservation (DOC) est l’organisme en charge de la conservation des sites naturels et historiques en Nouvelle-Zélande. Il gère plus de 200 campings à travers le pays.
C’est l’une des solutions les plus économiques pour voyager en Nouvelle-Zélande. Vous les trouverez dans deux guides en pdf : un pour l’île du Nord et un autre pour l’île du Sud. Vous pouvez aussi consulter la carte des sites de camping du DOC sur leur site.
Vous pouvez réserver et payer un emplacement en ligne en passant depuis la carte par la page dédiée au camping où vous souhaitez séjourner. Certains emplacements de camping ne nécessitent pas de réservation. Ces emplacements fonctionnent selon le principe du premier arrivé, premier servi. En savoir plus
Les campings du DOC se répartissent en six catégories :
Il existe un Pass Camping du DOC. Il permet à son titulaire de séjourner dans une tente, un van, un camping-car dans les campings DOC. Vous devez tout de même réserver votre emplacement ou vous inscrire pour les sites non réservables. Des frais peuvent être appliqués si vous prenez de l’électricité par exemple.
Le Pass 30 nuits coûte 95 NZ$ (53 €) / adulte ; 47,50 NZ$ (27 €) / enfant 5-17 ans ; Gratuit pour les moins de 5 ans. Le Pass 1 an coûte 195 NZ$ (109 €) / adulte ; 97,50 NZ$ (55 €) / enfant 5-17 ans ; Gratuit pour les moins de 5 ans.
Les campings privés sont généralement très bien tenus. Ils coûtent environ 20 à 25 NZ$ (11 à 14 €) par personne, avec un supplément de quelques dollars si vous avez besoin d’électricité pour votre van ou votre camping-car.
Le site Okay2stay vous permet de dormir dans votre van ou votre camping-car chez l’habitant à condition qu’il soit self-contained. Le principe est de soutenir les producteurs locaux. Vous n’avez donc rien à payer à votre hôte, mais vous pouvez lui acheter du vin, de la bière, du fromage, des produits frais ou de l’artisanat. L’adhésion au site coûte 59 NZ$ (35 €) pour un an.
Les campings en Nouvelle-Zélande, c’est plus sympa que les Flots Bleus.
En Nouvelle-Zélande, il n’y a pas de très grandes villes à part Auckland et Christchurch. Même Wellington, la capitale n’a que 200 000 habitants. Dans les centres-villes, le stationnement coûte cher et il est limité en temps, ce qui vous empêchera de dormir dans votre véhicule.
La plupart des voyageurs véhiculés utilisent les applis Campermate, Wikicamp ou Rankers pour trouver les emplacements autorisés pour passer la nuit. Sur les cartes de ces applis, vous pouvez soit afficher tous les emplacements, soit afficher uniquement les emplacements autorisés aux véhicules non self-contained. Vous pourrez aussi y trouver des stations de vidange pour vider votre réservoir d’eaux usées et des stations-service pour faire le plein.
En Nouvelle-Zélande, le permis de conduire international est obligatoire si vous venez d’un pays non anglophone. Attention, il ne remplace pas votre permis français. Il s’agit juste d’une traduction officielle dans une dizaine de langues. Vous devez donc aussi emporter votre permis français.
Le permis international est gratuit. Vous le recevrez normalement sous maximum cinq semaines, mais les délais sont parfois beaucoup plus longs. Pour éviter toute mauvaise surprise, faites votre demande au moins trois mois avant votre date de départ.
Depuis le 30 mai 2018, vous devez obligatoirement faire une prédemande en ligne.
Pour cette prédemande, vous aurez besoin des documents suivants, scannés ou photographiés :
Quand vous aurez fini votre prédemande en ligne, vous devrez envoyer les documents suivants par courrier à l’adresse qui vous sera indiquée en fin de procédure :
Votre permis international est valable trois ans ou jusqu’à la fin de validité de votre permis de conduire si elle est inférieure à trois ans. Il est renouvelable en fournissant les mêmes documents que pour une première demande.
Plus d’infos sur Service-public.fr
Si vous n’avez pas réussi à avoir votre permis international à temps, vous devrez faire traduire votre permis français par un traducteur agréé par la NZTA (New Zealand Transport Agency). Ça prend 48 heures et c’est payant.
Comme au Royaume-Uni ou en Australie, on roule à gauche en Nouvelle-Zélande. Si vous n’avez jamais conduit à gauche, ne vous inquiétez pas. Ce n’est pas si difficile que ça en a l’air.
C’est quand même plus facile quand il y a des flèches sur la route !
Si vous n’avez pas l’habitude de conduire un gros véhicule, voici quelques conseils pour conduire un van ou un camping-car :
En dehors de la conduite à gauche, le code de la route néo-zélandais n’est pas très différent du code français. Cependant, si vous voulez vous familiariser un peu avec les règles locales avant d’arriver, vous pouvez faire ce test en ligne (en français).
Voici les principales règles à respecter :
Il n’y a souvent pas de barrière aux passages à niveau.
Si vous êtes vraiment motivés, vous pouvez consulter le code de la route néo-zélandais complet.
Les radars sont nombreux et les amendes coûtent cher. De plus, les sociétés de location vous feront payer des frais de dossier pour traiter les amendes reçues pendant votre location.
Pour des raisons de sécurité, les routes suivantes sont généralement interdites par les sociétés de location (ça peut varier en fonction du loueur) :
Si vous visitez les deux îles, vous devrez mettre votre véhicule sur un ferry pour traverser le détroit de Cook entre Wellington et Picton ou en sens inverse. Deux compagnies assurent ce service : Interislander et Bluebridge. Elles ont des services et des prix très similaires. Votre principal critère de choix sera donc sans doute les horaires.
Le trajet dure trois heures. Il y a généralement cinq départs par jour avec Interislander et quatre avec Bluebridge.
Il existe trois types de tarifs qui ont des noms différents dans les deux compagnies :
Les prix varient beaucoup en fonction du type de tarif, de la taille de votre véhicule, du nombre de passagers, de la saison et de combien de temps à l’avance vous réservez. Les trajets de nuit sont généralement moins chers, mais le magnifique panorama pendant la traversée vaut bien quelques dollars de plus.
Coût moyen d’un trajet entre Wellington et Picton en ferry avec Interislander :
L’arrivée du ferry à Picton est magnifique.
Lorsque vous réserverez votre véhicule, votre société de location vous proposera sans doute de réserver le ferry en même temps. Cependant, la plupart des répondants à notre étude ont réservé le ferry directement sur le site de l’une des deux compagnies maritimes. Ils ne demandent pas la plaque d’immatriculation pour les voitures de location, vous pouvez donc réserver le ferry avant de récupérer votre véhicule. La fréquentation dépend beaucoup de la période. Il est généralement possible de réserver quelques jours avant pour ne pas vous bloquer, mais pendant les vacances scolaires néo-zélandaises, il vaut mieux réserver deux ou trois semaines à l’avance.
Si vous voulez économiser le prix du ferry pour votre véhicule, vous pouvez faire deux locations différentes : une pour chaque île. Par exemple, vous louez un véhicule à Auckland et vous le rendez à Wellington, vous prenez le bateau à pied, puis vous louez un autre véhicule à Picton et vous le rendez à Christchurch.
Certaines sociétés de location interdisent de prendre le ferry avec leur véhicule. Elles vous proposeront alors de déposer votre véhicule à Wellington ou à Picton, de prendre le bateau à pied et d’en récupérer un nouveau de l’autre côté, le tout dans le même contrat de location.
Par contre, vous devrez quand même payer le prix de la traversée piéton : 65 NZ$ par personne. Vous perdrez du temps à faire le changement de véhicule et vous devrez le vider et transporter tout votre équipement à pied dans le bateau. Finalement, les trois quarts des répondants à notre étude ont mis leur véhicule sur le ferry.
La Nouvelle-Zélande est constituée de deux îles principales. L’île du Nord est surtout connue pour ses volcans et sa géothermie. Vous y trouverez des geysers, des bains de boue bouillonnants, des piscines de toutes les couleurs. Elle est très verte et luxuriante avec de nombreux lacs, rivières et forêts. Elle est particulièrement prisée pour ses superbes plages de sable blanc.
L’île du Sud, plus étendue, n’héberge pourtant qu’un quart de la population du pays. Elle est donc très sauvage. Elle est traversée sur presque toute sa longueur par la chaîne des Alpes du Sud. Elle offre des paysages très contrastés et magnifiques. Chaque région de cette île est particulière.
Il faut compter grand minimum deux semaines par île et idéalement trois ou quatre. Si vous voulez avoir le temps de faire des détours, prévoyez au moins six semaines pour les deux îles. Selon notre enquête, les trois quart des tourdumondistes visitent les deux îles et ils restent en moyenne 28 jours en Nouvelle-Zélande. Beaucoup sont donc un peu en mode Speedy Gonzales.
Trajets les plus courants :
Un exemple d’itinéraire pour un mois en Nouvelle-Zélande
Dans notre enquête, nous avons demandé aux voyageurs par quelles étapes ils étaient passés. Voici les étapes les plus citées dans l’ordre pour chaque île.
Tongariro Alpine Crossing
Milford Sound
Kaikoura
Côte sauvage de l’île du Sud
La Nouvelle-Zélande est située dans l’hémisphère sud. Les saisons y sont donc inversées par rapport à l’Europe. L’île du Nord a un climat principalement subtropical et l’île du Sud un climat tempéré.
L’été (décembre, janvier et février) offre des températures agréablement chaudes, mais c’est aussi la période la plus chargée. Les sites touristiques sont très fréquentés et le prix des locations est élevé.
L’hiver (juillet août et septembre), il fait froid. La circulation peut être compliquée par la neige, surtout dans les routes de montagne et il faut avoir un véhicule vraiment bien isolé pour pouvoir y dormir. C’est la bonne saison pour faire du ski et les locations de véhicule ne sont vraiment pas chères.
Voyager pendant les mi-saisons, en octobre – novembre ou en mars – avril, représente un bon compromis entre le climat et la fréquentation.
Mois | Max. / Min.(°C) | Pluie |
---|---|---|
janvier | 24° / 16° | 7 jours |
février | 24° / 17° | 6 jours |
mars | 23° / 15° | 6 jours |
avril | 20° / 13° | 8 jours |
mai | 18° / 11° | 12 jours |
juin | 15° / 9° | 12 jours |
juillet | 14° / 8° | 15 jours |
août | 15° / 8° | 12 jours |
septembre | 16° / 10° | 10 jours |
octobre | 18° / 11° | 10 jours |
novembre | 19° / 13° | 7 jours |
décembre | 22° / 15° | 8 jours |
Mois | Max. / Min.(°C) | Pluie |
---|---|---|
janvier | 23° / 12° | 5 jours |
février | 22° / 12° | 4 jours |
mars | 20° / 10° | 5 jours |
avril | 17° / 7° | 5 jours |
mai | 14° / 4° | 6 jours |
juin | 11° / 1° | 7 jours |
juillet | 11° / 1° | 6 jours |
août | 12° / 3° | 6 jours |
septembre | 15° / 4° | 5 jours |
octobre | 17° / 6° | 6 jours |
novembre | 19° / 8° | 5 jours |
décembre | 21° / 11° | 6 jours |
Si vous restez 90 jours ou moins en Nouvelle-Zélande, vous aurez besoin d’une autorisation de voyage électronique (NZeTA). Elle coûte 17 $NZ (9,50 €).
Si vous comptez rester plus de 90 jours, vous devrez demander un visa Visitor. Il coûte 211 NZ$ (118 €).
Quelle que soit votre durée de séjour, vous devrez payer une taxe touristique de 35 NZ$ (20 €).
Si vous voulez rester plus longtemps, travailler en Nouvelle-Zélande et que vous avez moins de 30 ans, vous pouvez demander un working holiday visa. Il coûte 420 NZ$ (235 €) et il est valable un an.
Voir notre dossier sur les visas pour la Nouvelle-Zélande
Il n’y a pas de vaccin obligatoire pour entrer en Nouvelle-Zélande.
Si vous vous rendez en Nouvelle-Zélande en avion, ce trajet aérien aura beaucoup plus d’impact sur le réchauffement climatique que vos déplacements sur place. Cependant, on vous donne ici le niveau d’émissions de chaque type de véhicule pour que vous puissiez vous faire une idée.
Plus vous louez un petit véhicule et plus il y a de passagers à bord, plus les émissions de CO2 par personne sont faibles.
1 passager | 2 passagers | 3 passagers | 4 passagers | |
---|---|---|---|---|
Voiture moyenne | 253 g | 127 g | 84 g | 63 g |
Monospace ou 4×4 | 316 g | 158 g | 105 g | 79 g |
Van | 412 g | 206 g | 137 g | 103 g |
Camping-car | 506 g | 253 g | 169 g | 126 g |
Source : Base Carbone de l’ADEME
Ces chiffres incluent les émissions de CO2 des véhicules, mais aussi les émissions indirectes liées à leur fabrication, à l’extraction, au raffinage et au transport des carburants et les émissions fugitives de gaz frigorigènes fluorés associées à la climatisation.