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Le shipping des véhicules en cargo

Transport maritime / shipping d’un camping-car, van ou 4×4 : prix et organisation

Pour passer d’un continent à l’autre avec votre véhicule, vous devez le faire transporter sur un navire. Le shipping constitue l’un des plus gros postes de dépense lors d’un long voyage motorisé. Dans ce dossier, on vous donne toutes les informations dont vous avez besoin pour faire traverser les océans à votre véhicule.

Notre enquête

Nous avons réalisé une grande enquête du 26 au 28 août 2020, auprès de 398 personnes qui ont fait un long voyage motorisé. Nous leur avons posé de nombreuses questions au sujet de leur véhicule et de leur façon de voyager. Nous y ferons référence tout au long de ce dossier.

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de l’enquête

Shipping ou achat sur place ?

Selon les continents

Cette question se pose principalement si vous envisagez un road-trip en Amérique.

Selon notre enquête, parmi les personnes qui ont voyagé en Amérique avec leur véhicule :

  • 47 % ont acheté leur véhicule en Europe et lui ont fait traverser l’Atlantique à l’aller et au retour.
  • 43 % ont acheté leur véhicule en Amérique et l’ont revendu en Amérique.
  • 10 % ont acheté leur véhicule en Europe et lui ont fait traverser l’Atlantique à l’aller et l’ont revendu avant de rentrer en Europe, le plus souvent à d’autres voyageurs.

Les voyageurs qui ont opté pour le shipping vers l’Amérique avaient des véhicules beaucoup plus coûteux (25 000 € en moyenne) que ceux qui ont acheté leur véhicule sur place (5 000 € en moyenne).

Les voyageurs européens qui parcourent l’Asie le font presque tous avec un véhicule acheté dans leur pays d’origine.

C’est aussi le cas de ceux qui voyagent en Afrique. Ils traversent le plus souvent la Méditerranée en ferry entre l’Espagne et le Maroc. Certains d’entre eux font transporter leur véhicule entre l’Europe et l’Afrique du Sud.

Les voyageurs qui font un road-trip en Australie ou en Nouvelle-Zélande achètent presque tous leur véhicule sur place, car un shipping vers ces pays coûte très cher et le contrôle sanitaire est drastique.

Avantages et inconvénients du shipping

Avantages du shipping

  • Avoir le temps de comparer différents véhicules avant d’en acheter un
  • Avoir le temps d’essayer votre véhicule avant de partir
  • Avoir le temps de le préparer et de l’aménager avant de partir
  • Pouvoir commencer votre voyage dès votre arrivée sans perdre de temps à chercher un véhicule
  • Pas de démarches administratives liées à l’achat d’un véhicule dans une langue étrangère sur place

Inconvénients du shipping

  • Coût élevé : 3 000 € l’aller en moyenne entre l’Europe et l’Amérique du Nord et 4 100 € l’aller en moyenne entre l’Europe et l’Amérique du Sud.
  • Risque de vol et/ou de dégâts sur le véhicule
  • Transport lent : deux semaines en moyenne entre l’Europe et l’Amérique du Nord et un mois en moyenne entre l’Europe et l’Amérique du Sud.
  • Émissions de CO2, d’oxydes d’azote et d’oxydes de soufre générées par le transport maritime

Routes maritimes

Les routes maritimes les plus empruntées par les voyageurs motorisés sont celles qui relient l’Europe à l’Amérique ainsi que la traversée entre le Panama et la Colombie (il est impossible de passer de l’Amérique du Nord à l’Amérique du Sud par la route). Ces lignes représentent les deux tiers des traversées citées par les répondants à notre enquête.

En Europe, presque tous les véhicules de voyageurs embarquent ou débarquent à Anvers (Belgique). Les ports de Zeebruges (Belgique), Hambourg (Allemagne), Le Havre et Saint-Nazaire sont moins utilisés.

En Amérique du Nord, le port le plus emprunté est Halifax (Canada). Quelques voyageurs choisissent de passer par Baltimore (États-Unis) ou Veracruz (Mexique).

En Amérique du Sud, le port le plus emprunté est Montevideo (Uruguay). Quelques voyageurs choisissent de passer par Zarate, le port proche de Buenos Aires (Argentine) ou Carthagène (Colombie). Les ports du Brésil sont connus pour être très compliqués administrativement.

En Asie, les routes maritimes les plus empruntées sont :

  • le ferry de la mer Caspienne entre Alat (Azerbaïdjan) et Aktau (Kazakhstan) qui permet d’éviter la Russie et l’Iran.
  • le ferry entre Bandar Abbas (Iran) et Sharjah (Dubaï) puis un navire entre Mascate (Oman) et Mumbai (Inde) qui permettent d’éviter le Pakistan
  • le ferry entre la Corée du Sud et le Japon (malheurement, ils sont actuellement suspendus)

Routes maritimes les plus empruntées par les répondants à notre enquête

Carte Monde Routes Shipping 2

Types de transports

La première étape de l’organisation de vos shippings est de déterminer de quelle façon votre véhicule va voyager. Vous choisirez le type de transport principalement en fonction de la taille de votre véhicule. Si sa taille le permet, privilégiez un conteneur pour éviter le risque de vol et de dégradations.

  • S’il mesure moins de 2,28 m de haut (ex. : fourgon sans surélévation, H1), il peut entrer dans un conteneur classique.
  • S’il mesure plus de 2,28 m, mais moins de 2,58 m de haut (ex. : fourgon avec un seul niveau de surélévation, H2), il peut entrer dans un conteneur high-cube.
  • S’il fait plus de 2,58 m de haut (ex. : camping-car), vous devrez le faire traverser en ro-ro ou en conteneur open-top (assez rare). Sur certaines routes maritimes, ces solutions ne sont pas disponibles, vous devrez donc vous contenter d’un flat-rack.

Beaucoup de voyageurs achètent un véhicule dont les dimensions permettent qu’il passe tout juste dans un conteneur. S’il manque quelques centimètre pour passer dans un conteneur, il est possible de dégonfler un peu les pneus.

Roll-On / Roll-Off – ro-ro

Comme son nom l’indique, dans un ro-ro les véhicules montent à bord à partir d’une rampe d’accès et sont simplement garés sur un pont du navire. Les ferries qui traversent les fleuves ou de courtes distances en mer sont souvent équipés de rampes, mais le terme ro-ro est généralement réservé aux grands navires rouliers qui traversent les océans.

Tous les véhicules de voyageurs, quelle que soit leur taille, peuvent être transportés en ro-ro. Contrairement aux ferries, les ro-ro n’acceptent pas souvent les passagers.

Ce moyen de transport présente plus de risques de vol à l’intérieur du véhicule pendant le transport. Pour se couvrir, les transporteurs précisent d’ailleurs que le véhicule doit voyager à vide. Vous pouvez laisser des effets personnels à l’intérieur, mais les vols sont fréquents et ils ne sont pas couverts par l’assurance maritime.

Même s’il existe de nombreuses lignes de ro-ro dans le monde, elles ne sont pas aussi nombreuses que les lignes de portes-conteneurs. Certains pays n’ont aucune option de transport international en ro-ro.

La plupart des camping-cars sont transportés en ro-ro

Conteneurs classiques

Ces conteneurs sont très courants. Le véhicule est sécurisé à l’intérieur, car il n’est pas accessible pendant le transport.

Conteneur 20 pieds

  • Longueur : 5,87 m
  • Largeur (portes) : 2,33 m
  • Hauteur (portes) : 2,28 m

Conteneur 40 pieds

Vous pouvez le partager avec d’autres voyageurs pour limiter les coûts.

  • Longueur : 12 m
  • Largeur (portes) : 2,33 m
  • Hauteur (portes) : 2,28 m

Conteneur High Cube 20 pieds

Ce conteneur garde les dimensions d’un 20 pieds classique, mais mesure un pied de plus en hauteur.

  • Longueur : 5,87 m
  • Largeur (portes) : 2,33 m
  • Hauteur (portes) : 2,58 m

Conteneur High Cube 40 pieds

Ce conteneur garde les dimensions d’un 40 pieds classique, mais mesure un pied de plus en hauteur. Vous pouvez le partager avec d’autres voyageurs pour limiter les coûts.

  • Longueur : 12 m
  • Largeur (portes) : 2,33 m
  • Hauteur (portes) : 2,58 m
Van dans un conteneur

Le Fiat Ducato de Marie et Corentin dans son conteneur à Mascate

Crédit : Sourires Autour du Monde

Conteneur Open Top

Le conteneur open top est semblable aux conteneurs classiques, mais son toit, au lieu d’être dur, est en toile/bâche. Il se charge par le dessus. Il existe des open top de 20 ou 40 pieds et en high cube. Dans un conteneur high cube open top, vous pouvez faire entrer un véhicule mesurant jusqu’à 3,30 m de hauteur. Il est un peu plus sécurisé qu’un ro-ro ou un flat rack, mais le véhicule reste accessible par le dessus et les lanterneaux.

Le conteneur open top est placé au-dessus des autres conteneurs. Il est donc le premier à tomber à l’eau en cas de souci et il est plus vulnérable aux embruns.

Un conteneur open top est normalement équipé d’arceaux de toit qui sont là non seulement pour soutenir la bâche, mais aussi pour stabiliser le conteneur. Si vous chargez un véhicule de plus de 2,65 m de haut, il faudra enlever la plupart de ces arceaux, ce qui n’est pas recommandé pour ne pas compromettre l’intégrité structurelle du conteneur.

Un conteneur open top peut transporter un véhicule plus haut qu’un conteneur classique.

Conteneur Flat Rack

Le conteneur flat rack (aussi appelé lift-on lift-off ou lo-lo) n’a pas de parois latérales ni de toit, mais a des extrémités fixes ou démontables ainsi que des points d’ancrage pour fixer la cargaison. Il est chargé au-dessus des autres conteneurs à l’aide d’une grue.

Un flat rack coûte généralement plus cher qu’un ro-ro est n’est pas aussi sécurisé qu’un conteneur, car votre véhicule reste accessible pendant le transport. Si le flat rack n’entre pas dans les cales à cause de la hauteur et qu’il est placé sur le pont, votre véhicule sera exposé au vent et l’eau salée. Il est possible de le protéger en l’emballant dans une bâche ou dans du film plastique utilisé pour les palettes.

Vous devrez utiliser un flat rack si votre véhicule n’entre pas dans un conteneur fermé et qu’il n’y a pas de ro-ro sur la route maritime que vous souhaitez emprunter.

Conteneur Flat Rack

Pick-up avec cellule sur un flat rack

Break Bulk Cargo

Il s’agit d’un transport en vrac. Votre véhicule est chargé directement dans ou sur le cargo, en utilisant les grues de quais ou celles du navire.

Ce type de transport n’est presque plus utilisé par les voyageurs, à part dans certains petits ports. Il vaut mieux éviter ce type de transport autant que possible.

Break Bulk Cargo

Pourvu qu’ils ne la cognent pas…

Transitaires, agents et compagnies maritimes

Définitions

Lors d’un transport maritime, plusieurs entreprises interviennent :

  • Le transitaire / agent maritime (freight forwarder / shipping agent en anglais) : C’est l’entreprise ou l’agent indépendant que vous devez contacter au port de départ. Il s’agit d’un intermédiaire qui gère le transport de votre véhicule. Il est en contact avec les compagnies maritimes et vous conseillera sur le mode de transport à utiliser. Il reçoit votre véhicule au port d’embarquement et peut parfois aussi vous le livrer au port de débarquement. Il s’occupe du stockage, de la logistique et des formalités commerciales et administratives. Il vous fournit par email une liste des démarches à faire au port (où se rendre, dans quel ordre…), mais c’est à généralement à vous de les effectuer.
  • La compagnie maritime / armateur (shipping company en anglais) : C’est la société qui possède les navires. Elle n’agit jamais en tant qu’agent. Elle ne s’occupe pas de la logistique au port. Il est donc inutile de lui demander un devis.
  • Le commissionnaire en douane (custom clearing agent) : C’est un prestataire de service agréé en douane qui s’occupe des formalités douanières pour faire sortir votre véhicule du port d’arrivée. Les transitaires sont également capables de s’occuper des formalités douanières.

Comment trouver un transitaire / agent ?

Trouver un agent peut prendre beaucoup de temps. Le transport d’un véhicule individuel ne représente pas grand-chose pour les gros transitaires. Ils ne répondent donc souvent pas à votre demande ou alors avec un prix exorbitant. C’est pourquoi il est important de restreindre vos recherches aux agents qui ont déjà été utilisés par d’autres overlanders (voyageurs motorisés). Demandez des devis pour l’expédition de votre véhicule et retenez un agent qui propose un prix compétitif, mais aussi qui se montre précis et réactif lors de vos échanges.

Notre liste d’agents

Pour vous aider à trouver un transitaire / agent, nous avons établi une liste de ceux qui ont déjà été utilisés par d’autres voyageurs. Les trois qui ont été le plus souvent cités dans notre enquête sont :

  • Seabridge : Ce transitaire allemand est, de très loin, le plus utilisé par les voyageurs pour les trajets entre l’Europe (Anvers, Hambourg) et l’Amérique du Nord (Halifax, Baltimore, Brunswick) ou du Sud (Montevideo, Buenos Aires), mais il dessert aussi Los Angeles, Seattle, Carthagène, Panama, Port Elizabeth, Auckland, Brisbane, Melbourne, Perth et Sydney. Il est spécialisé dans le transport en ro-ro de camping-cars, mais peut aussi transporter d’autres types de véhicules. Des membres de leur équipe parlent français.
  • Wave Logistics : Ce transitaire basé en Uruguay et géré par un Français est surtout utilisé par les voyageurs pour les trajets entre l’Europe et Montevideo, mais il peut aussi vous faire un devis pour d’autres routes.
  • International Véhicule Shipping Services (IVSS) : Ce transitaire anglais est la référence des overlanders anglophones. Il propose des transports en ro-ro et en conteneur. Il couvre un grand nombre de destinations dans le monde au départ de Zeebruges et d’Anvers et peut assurer la liaison entre le Panama et Carthagène en Colombie.
Carte des Routes Maritimes de Seabridge

Carte des routes maritimes desservies par Seabridge

Crédit : Seabridge

Autres transitaires / agents utilisés par les voyageurs

🇿🇦 Afrique du Sud
Econo Trans
African Overlanders

🇦🇺 Australie
Bell Total Logistics

🇧🇪 Belgique
Ziegler
Belgaco Shipping

🇨🇦 Canada
Protos Shipping
Atlantic Ex-Works
Astra International
AmerXport

🇨🇴 Colombie
Enlace Caribe

🇵🇦 Panama
SeaBoard Marine
Ever Logistics

🇵🇪 Pérou
Ian Taylor

🇸🇬 Singapour
Tandem Global Logistics

🇨🇭 Suisse
ITS Transport

🇹🇭 Thaïlande
Siam Shipping

🇺🇾 Uruguay
KMA

iOverlander

Sur l’appli iOverlander, zoomez sur votre port de départ et dans les filtres, cochez uniquement “Vehicle shipping”. Vous trouverez de nombreux agents avec des commentaires des voyageurs qui les ont utilisés.

Groupes Facebook

Demandez aux autres voyageurs quels transitaires ils ont utilisés pour la route maritime que vous voulez parcourir dans les groupes Facebook.

Via les compagnies maritimes

Les particuliers ne peuvent pas traiter directement avec les compagnies maritimes. Il faut obligatoirement passer par un transitaire / agent. Cependant, vous pouvez chercher une compagnie qui effectue le trajet désiré et la contacter pour lui demander la liste des agents avec qui elle a l’habitude de travailler au port de départ et d’arrivée (certains les indiquent sur leur site).

Nous avons listé les compagnies ro-ro avec un lien vers les cartes de leurs routes maritimes. Grimaldi est la plus utilisée par les voyageurs, notamment pour les trajets entre l’Europe et l’Amérique via les transitaires Seabridge et Waves Logistics.

Navire Grimaldi

Ro-ro de la compagnie Grimaldi

Faut-il contacter un commissionnaire en douane dans le port de destination ?

Sur les routes maritimes les plus fréquentées (Anvers-Halifax par exemple), un gros transitaire comme Seabridge vous facture une prestation complète qui comprend l’assurance maritime, les frais de port de destination, le déchargement, la livraison et le dédouanement. Il sera donc votre unique interlocuteur. Vous n’aurez pas besoin de contacter un commissionnaire en douane dans le port de destination.

Pour les routes moins fréquentées, vous devrez prendre contact avec deux intermédiaires : un transitaire dans le port de départ et un commissionnaire en douane dans le port d’arrivée. Quand vous aurez trouvé un transitaire dans le port de départ, demandez-lui avec quel commissionnaire en douane (custom clearing agent) il a l’habitude de travailler dans le port d’arrivée et demandez un devis à celui-ci.

Le vocabulaire peut prêter à confusion, car en anglais, on parle de « shipping agent » et de « custom clearing agent » qui sont souvent simplement appelés « agent ».

Certains voyageurs choisissent de ne pas passer par un intermédiaire dans le port d’arrivée et de s’occuper eux-mêmes des démarches administratives pour faire sortir leur véhicule. Cependant, ils sont peu nombreux, car les procédures sont complexes et les interlocuteurs souvent difficiles à trouver. De plus, les particuliers ne sont pas toujours autorisés à entrer dans le port et les documents doivent parfois être soumis via un système informatique qui n’est pas accessible au public.

Peut-on voyager sur le même bateau que son véhicule ?

Les voyageurs prennent généralement l’avion pendant que leur véhicule traverse en bateau et l’attendent à l’arrivée. Cependant, sur certains trajets, notamment entre l’Europe et l’Amérique, il est possible d’embarquer sur le même navire que votre véhicule. Ça revient plus cher que l’avion (900 € ou 1 600 € par personne selon le type de cabine pour un Anvers – Halifax avec Seabridge par exemple).

Avec Grand Nord Grand Large en ro-ro, le tarif est tout compris, il n’y a pas besoin d’avoir de transitaire à l’arrivée (donc pas de frais sur place). De plus, la sortie du port se fait en moins de deux heures et vous pouvez faire monter et descendre notre véhicule vous-même.

Si vous envisagez ce voyage comme une “croisière” de deux semaines, ce n’est pas si cher : environ 50 € par jour en pension complète. C’est une expérience inoubliable et en plus, ça permet de pouvoir surveiller son véhicule pendant les escales.

Il faut réserver votre place longtemps à l’avance, car les ro-ro et les porte-conteneurs ont très peu de cabines dédiées aux passagers.

Pour les enfants, l’âge minimum varie entre 3 et 16 ans selon les compagnies.

Voir notre dossier sur le voyage en cargo.

Vous pouvez demander un devis à :

  • Grand Nord Grand Large : Qui a repris Mer & Voyages, l’agence française de référence pour le voyage sur les cargos des compagnies CMA CGM, Grimaldi, NSB, Hamburg Sud et Kapitän Zylmann.
  • Partir en cargo : C’est l’agence de la compagnie CMA-CGM dédiée aux voyageurs.
  • Seabridge : Le transitaire allemand propose des places en cabine sur les ro-ro entre l’Europe et l’Amérique.
Voyage Cargo

Voyager en cargo est une expérience inoubliable.

Prix

Transporter un véhicule d’un continent à l’autre coûte cher. C’est l’un des plus gros postes de dépense lors d’un long voyage motorisé.

Comprendre les tarifs de fret maritime

Tarif de fret

Pour de nombreux voyageurs, un devis de fret maritime est tellement complexe qu’il reste une énigme. Pour vous aider à y voir plus clair, nous détaillons ici les postes les plus courants.

Le principal élément de votre devis est le fret. Il correspond aux frais de la compagnie maritime pour le transport de votre véhicule. Le fret fait généralement partie de la facture du transitaire, mais avec les petits agents indépendants, il faut parfois le payer directement à la compagnie maritime.

En conteneur, il existe un tarif par type de conteneur.

En ro-ro, le tarif se calcule généralement selon le nombre de mètres cube (cubic meter – CBM). Par exemple : longueur 5,0 m x largeur 2,0 m x hauteur 2,1 m = 21 CBM fois le coût par CBM.

Il aussi peut parfois être calculé :

  • Selon la longueur (length)
  • Selon le poids ou les dimensions (weight or measurement / W/M) : les cargaisons légères sont alors facturées au volume et les cargaisons lourdes sont facturées au poids.
Devis Seabridge

Devis de Seabridge pour le transport d’un camping-car entre Anvers et Halifax

Lexique des devis de transport maritime

En plus du tarif de fret, vous devrez payer des frais supplémentaires qui peuvent être inclus dans le devis du transitaire ou être payés séparément. Voici les plus courants (liste non exhaustive) :

  • Supplément carburant (bunker adjustment factor – BAF ou fuel adjustment charge – FAC) : compense les fluctuations du coût du carburant
  • Correction de l’évolution de la devise (currency adjustment factor – CAF) : compense les fluctuations du cours des devises
  • Frais de faible teneur en soufre (low sulphur surcharge – LSL) : frais compensant les coûts additionnels contractés par les compagnies maritimes pour se réorienter vers des carburants plus écologiques
  • Frais de terminal (terminal handling charges – THC) : frais facturés par les ports pour la manutention des marchandises lors du chargement et du déchargement
  • Frais de connaissement (bill of lading – B/L) : frais facturés par la compagnie maritime pour le traitement du connaissement : document de transport maritime constituant la preuve du contrat passé entre vous et le transporteur.
  • Surtaxe portuaire internationale pour la sécurité (international ship and port facility security – ISPS) : contribution au financement des dispositifs de sécurité maritimes et portuaires
  • Taxes portuaires (carrier port fees) : frais facturés par le port pour l’utilisation de ses installations
  • Frais de dédouanement (custom clearance fees) : couvrent la préparation et la soumission des documents de douane
  • Frais de transitaire (clearing agent fees) : frais facturés par les intermédiaires qui gèrent le transport de votre véhicule au port de départ et au port d’arrivée
  • Frais de stockage/parking (storage/parking fees) : généralement trois jours sont inclus, mais si vous dépassez cette durée, ça chiffre vite. Les cargos changent parfois de route et peuvent arriver plus tôt que prévu. Si n’êtes pas là pour récupérer votre véhicule dès sa sortie, vous devrez payer ces frais.
  • Assurance transport (shipping insurance) : permet d’être indemnisé si votre véhicule est volé / endommagé pendant le transport ou si le navire coule

Tout cela peut paraître compliqué, mais en réalité, vous n’avez pas besoin de comprendre chaque ligne de votre devis. Ce qui compte pour vous, c’est le coût total. Avant de signer, faites-vous bien préciser par vos agents ce qui est inclus et ce que vous devrez payer en plus aux ports pour éviter tout malentendu.

Facteurs qui influent sur le prix d’un shipping

Les prix du transport maritime varient en permanence avec de fortes amplitudes. Voici les principaux facteurs influent sur le coût d’un shipping :

  • Fréquentation de la route maritime : Moins la route maritime est fréquentée, plus le shipping coûte cher.
  • Dimensions du véhicule : Plus le véhicule est grand, plus il coûte cher à transporter.
  • Type de transport : Un transport en ro-ro coûte généralement moins cher qu’un transport en conteneur, sauf si vous trouvez d’autres voyageurs pour partager un conteneur de 40 pieds.
  • Longueur de la route maritime : Elle a assez peu d’impact sur le prix. Ainsi, un transport sur une route courte, mais peu fréquentée, comme Colón (Panama) – Carthagène (Colombie) coûte souvent aussi cher qu’un transport sur une route longue, mais très fréquentée, comme Anvers (Belgique) – Halifax (Canada).
  • Offre et demande : Le coût du fret maritime varie en fonction de l’offre et de la demande. Les prix varient donc en permanence et de façon importante. Par exemple, depuis l’Asie vers l’Europe ou les États-Unis, les mois avant Noël sont très chers, car les conteneurs sont bourrés de marchandises pour Noël.
Baltic Dry Index

Évolution du coût du fret maritime dans le monde

Crédit : Trading Economics

Comment minimiser le coût d’un shipping ?

  • Beaucoup de véhicules entrent dans un conteneur de 20 pieds. Partager un conteneur de 40 pieds ou un flat rack avec d’autres voyageurs permet de réduire le coût du shipping. Le site ContainersBuddies vous envoie automatiquement un email dès qu’un autre voyageur soumet une demande de transport compatible avec la vôtre. Vous pouvez aussi trouver des copains de conteneurs par le bouche-à-oreille sur la route où sur les groupes Facebook d’overlanders.
  • Demandez à votre agent du port de départ de vous donner une estimation des frais que vous devrez payer au port d’arrivée, de préférence par écrit, pour minimiser le risque d’être coincé (ce qui ne veut pas dire que vous ne le serez pas). Sa réponse sera sans doute « Oh, ça ne vous coûtera pas grand-chose », mais avoir un chiffre approximatif vous aidera lors de vos négociations au port de destination.
  • Soyez flexible sur les dates. Partir un mois plus tôt ou plus tard peut vous faire économiser des centaines d’euros.
  • Soyez flexible sur les ports de départ et d’arrivée et soyez prêt à adapter votre itinéraire en conséquence.
  • Prenez le temps de comparer les prix, mais ne décidez pas qu’en fonction des devis. Il est important d’avoir un bon feeling quand on choisit un agent.

Coût moyen par type de véhicule

Le coût moyen ne veut pas dire grand-chose, car chaque trajet est différent, mais pour vous donner une petite idée, voici le coût moyen tout compris pour un trajet maritime intercontinental de véhicule :

  • 4×4 : 2 100 €
  • Van / fourgon : 2 200 €
  • Camping-car : 3 500 €

Coût moyen des trajets les plus fréquentés

Nous vous détaillons ici les moyennes des coûts de shipping tout compris rapportés par les répondants à notre enquête. Nous avons exclu les motos dont le coût de transport est beaucoup plus faible que celui des autres véhicules.

Europe – Amérique du Nord

Routes les plus fréquentées : Anvers (Belgique) – Halifax (Canada) et Anvers (Belgique) – Baltimore (États-Unis), le plus souvent en ro-ro

  • Moyenne aller simple : 3 000 €
    (moyenne de 24 voyageurs)
  • Minimum : 2 100 €
  • Maximum : 3  850 €

Europe – Amérique du Sud

Route la plus fréquentée : Anvers (Belgique) – Montevideo (Uruguay)

  • Moyenne aller simple : 4 100 €
    (moyenne de 16 voyageurs)
  • Minimum : 2 500 €
  • Maximum : 9 000 €

Amérique du Nord – Amérique du Sud

Route la plus fréquentée : Colón (Panama) – Carthagène (Colombie)

  • Moyenne aller simple : 2 500 €
    (moyenne de 9 voyageurs)
  • Minimum : 800 €
  • Maximum : 4 000 €

Réservation

Vous pouvez réserver jusqu’à un an à l’avance, mais selon Seabridge, il est conseillé de réserver trois à quatre mois à l’avance. Il est généralement possible de réserver jusqu’à deux à trois semaines avant le départ. Pour les trajets entre l’Europe et l’Amérique, le printemps et début de l’été sont les plus périodes les plus demandées.

Pour réserver, vous devrez donner les informations détaillées de votre véhicule et envoyer les documents suivants :

  • Copie de la carte grise du véhicule
  • Copie de votre passeport
  • Carnet de passage en douane pour certains pays

Pour un transport en conteneur, dans certains pays on vous demandera aussi une liste exhaustive de tous les effets personnels qui se trouvent à l’intérieur du véhicule. La liste doit être suffisamment détaillée pour indiquer à l’inspecteur des douanes que vous n’avez rien à cacher.

Passeport Carte Grise

Votre transitaire aura besoin de copies de votre carte grise et de votre passeport

Dépôt du véhicule

Entre deux mois et cinq jour avant départ (c’est très variable), le transitaire du port vous confirme la date à laquelle votre véhicule doit être livré au port de départ. Il est assez fréquent qu’il vous annonce par la suite un report de une à deux semaines. Vous devrez généralement déposer votre véhicule entre dix et un jour avant le départ du navire (là aussi, c’est très variable). Le dépôt peut se faire dans le port ou à l’extérieur. Si votre véhicule voyage en conteneur, un transporteur peut même venir le mettre en conteneur à votre domicile.

  • En ro-ro, la plupart des compagnies indiquent qu’elles n’acceptent pas les effets personnels dans le véhicule. D’autres indiquent qu’ils sont accepté, mais qu’elles n’en sont pas responsables. En pratique, les effets personnels sont tolérés à condition qu’ils soient sécurisés et non visibles. Il est donc conseillé d’installer une paroi amovible entre la cabine et la cellule. Le poste de conduite doit être complètement vide. Vous devez laisser les portières avant ouvertes et les clés dans le véhicule.
  • En ro-ro, assurez-vous que votre véhicule ne dépasse pas le poids autorisé en charge qui est indiqué sur votre carte grise.
  • Videz les réservoirs au maximum et ne laissez qu’un fond de carburant. Certains voyageurs ajoutent un additif pour limiter la condensation et la formation d’algues dans le réservoir pendant la traversée.
  • Videz également la bouteille de gaz si votre véhicule en contient une. En théorie, elles sont parfois interdites, même vides, mais en pratique, aucun voyageur n’a eu de problème pour la laisser dans son véhicule.
  • Retirez les aliments du réfrigérateur et les denrées périssables.
  • Nettoyez, votre véhicule, notamment les bavettes et les pneus, car l’inspection des douanes de certains pays est méticuleuse. Elles contrôlent s’il y a de la terre et peuvent vous facturer un nettoyage.
  • Débranchez les batteries auxiliaires et assurez-vous que la batterie moteur est en bon état pour que le véhicule ne soit pas remorqué pendant les opérations de chargement/déchargement, ce qui augmente les risques de casse.
  • Vérifiez que le plafonnier et l’éclairage du coffre sont éteints et désactivez le système d’alarme de votre véhicule. Ça évitera une consommation inutile d’énergie et préservera la durée de vie de la batterie.
  • Prenez votre véhicule en photo sous tous les angles au port pour pouvoir prouver les dégâts au cas où il y en aurait pendant la traversée.
  • Prenez en photo les documents d’expédition et les autocollants collés sur le véhicule.

Sécurité

En conteneur

Pour éviter que votre véhicule ne soit endommagé lors de la manoeuvre, demandez à le faire entrer vous-même dans le conteneur. Malheureusement, ce n’est pas toujours autorisé. Votre véhicule sera solidement attaché avec des sangles pour éviter qu’il ne bouge pendant le transport.

Une fois votre véhicule à l’intérieur du conteneur, vous pouvez le fermer et garder les clés. Après leur dernière inspection, les agents des douanes fermeront les portes du conteneur avec un sceau spécial. Votre véhicule sera donc en sécurité pendant la traversée.

Cependant, le risque zéro n’existe pas. Il est possible que le conteneur soit heurté pendant la manutention ou, même si c’est très rare, qu’il tombe à l’eau pendant la traversée. Ces risques sont pris en charge par l’assurance maritime.

Sangles Conteneur

Dans le conteneur votre véhicule est attaché avec des sangles.

En ro-ro

En ro-ro, vous ne pourrez pas faire monter votre véhicule sur le bateau vous-même. Vous devez laisser la cabine ouverte avec les clés à l’intérieur.

Même si vous pouvez fermer la porte de la cellule à clé, notre enquête et nos investigations sur les groupes Facebook d’overlanders, nous ont permis de déterminer que les vols sont malheureusement fréquents.

Sur les routes maritimes entre pays riches, comme Anvers – Halifax, vous n’avez pas grand-chose à craindre, mais si vous partez ou arrivez dans un pays d’Amérique Latine, d’Asie ou d’Afrique, le risque est plus élevé.

Seabridge affirme sur son site qu’ils n’ont pas eu de vols dans des camping-cars depuis 1997. C’est faux. Lors de notre enquête, au moins un véhicule dont le transport était géré par Seabridge a été cambriolé.

Les vols ont généralement lieu sur le port avant ou après la traversée. Le véhicule est souvent complètement vidé, même les objets sans valeur comme les livres de cours des enfants peuvent disparaître. Certains voyageurs ont retrouvé leur véhicule saccagé.

Pour diminuer le risque de vol

  • Ne laissez aucun objet de valeur (GPS, appareil photo, ordinateur portable…) à l’intérieur. Emportez le maximum d’objets avec vous en avion, quitte à payer un surplus de bagages.
  • Installez une cloison de séparation solide en bois ou en grillage entre la cabine et la cellule.
  • Installez une serrure renforcée sur la porte latérale et la porte arrière.
  • Gardez vos effets personnels hors de vue. Cachez-les dans un endroit difficile d’accès. Vous pouvez les stocker dans la soute et la sécuriser avec du contreplaqué et des tasseaux ou construire une cage dans laquelle vous enfermez vos possessions.
  • Sécurisez de l’intérieur les ouvertures, les lanterneaux et les fenêtres.

Cependant, ces précautions ne sont pas toujours suffisantes pour empêcher le vol. Certains voyageurs font donc le pari inverse. Pour éviter que le véhicule ne soit endommagé lors d’une effraction, ils laissent volontairement la cellule ouverte avec un minimum d’objets à l’intérieur.

Cloison camping-car

Cloison de séparation en grillage entre la cabine et la cellule

Crédit : Les Mollalpagas

Transport

Une fois que votre agent a récupéré votre véhicule, il lui fait passer les douanes et le fait charger sur le navire. Vous pouvez ensuite suivre l’avancée du bateau en direct sur le site Marine Traffic. La traversée peut prendre plusieurs semaines sur certaines routes.

Durée moyenne de transport pour les principales routes maritimes

  • Europe – Amérique du Nord : 2 semaines
  • Europe – Amérique du Sud : 1 mois
  • Amérique du Nord – Amérique du Sud : 1 semaine
  • Europe – Asie du Sud-Est : 1 mois
  • Europe – Afrique du Sud : 1 mois
  • Asie – Amérique du Nord : 3 semaines
  • Asie – Amérique du Sud : 1 mois ½
  • Iran – Dubaï : 1 jour
  • Oman – Inde : 1 semaine
  • Azerbaïdjan – Kazakhstan : 2 jours

Une fois la date de départ fixée, les ro-ro sont en général assez ponctuels. Si votre véhicule voyage en conteneur, en revanche, les retards sont plus fréquents en raison des changements d’itinéraire, voire même de navire.

Réception du véhicule

À moins que vous ne voyagiez sur le même navire que votre véhicule, vous arriverez largement avant lui. Les retards sont fréquents, surtout en conteneur. Il faut donc savoir lâcher prise en attendant que votre véhicule arrive.

En attendant son arrivée au port, prenez contact avec votre agent. Confirmez les documents que vous devez lui remettre (bill of lading, carte grise, passeport, carnet de passages en douane…) et faites-en des photocopies. Retirez de l’argent pour pouvoir payer les frais.

Le dédouanement est souvent plus long en conteneur qu’en ro-ro. Si le conteneur de votre véhicule se trouve tout en dessous de la pile, il faudra en effet attendre que toute celle-ci ait été traitée pour pouvoir le récupérer.

Avant de quitter le port, inspectez minutieusement votre véhicule pour vérifier que rien n’a été endommagé ni volé. Une fois sorti, oubliez tout cela et profitez bien de votre voyage !

Assurance maritime

Cette assurance n’est pas obligatoire, mais fortement recommandée. Elle coûte environ 0,9 % de la valeur du véhicule. Elle sera souvent incluse dans le devis de votre transitaire.

Généralement, l’assurance maritime couvre la perte totale du véhicule (si le bateau coule notamment), mais pas les vols pendant le shipping. Si votre véhicule est endommagé pendant le transport, les dégâts sur véhicule ne sont remboursés que si le prix des réparations dépasse 500 €. Les rayures et autres petits dégâts ne sont pas pris en charge.

Naufrage Grande America

Le ro-ro Grande America a coulé en 2019 avec plusieurs véhicules de voyageurs à bord.

Impact sur l’environnement

Données de l’ADEME

Selon la Base Carbone de l’ADEME (Agence de la transition écologique), le transport maritime génère 0,00847 kg de CO2 par tonne et par kilomètre en conteneur et 0,0457 kg de CO2 par tonne et par kilomètre en ro-ro.

À poids égal, le transport d’un véhicule en ro-ro serait donc cinq fois plus polluant qu’en conteneur. Nous ne savons pas pourquoi l’écart est si important, mais on peut supposer que les porte-conteneurs transportent beaucoup plus de marchandises que les ro-ro et donc que leurs émissions de CO2 par tonne sont plus faibles.

Exemples

Un aller-retour en Europe-Amérique (Anvers-Halifax puis Montevideo-Anvers) avec un van Volkswagen T4 California de 1,8 tonne en conteneur émet 0,3 t de CO2.

Un aller-retour en Europe-Amérique (Anvers-Halifax puis Montevideo-Anvers) avec un camping-car Ford Challenger de 3 tonnes en ro-ro émet 2,2 t de CO2.

Le même trajet en avion émet 3,8 t de CO2 par passager. Vos trajets en avion contribuent donc plus au réchauffement climatique que le transport de votre véhicule.

Un cargo pollue-t-il autant que toutes les voitures françaises ?

Ce chiffre a beaucoup circulé sur les réseaux sociaux. Il ne s’agit pas des émissions de CO2 qui accélèrent le réchauffement climatique, mais des oxydes d’azote et de soufre, émis en grandes quantités par les cargos et qui sont cancérigènes lorsqu’ils sont émis à proximité des zones peuplées. On vous conseille de lire cet article du Monde à ce sujet.

Alternatives

Pour limiter vos émissions de CO2, le plus efficace est d’éviter de prendre l’avion.

Si vous embarquez comme passager sur le même navire que votre véhicule, on peut considérer que vos émissions de CO2 se limiteront à celles du transport du véhicule. En effet, si aucune cabine passager d’un cargo n’est remplie, il partira quand même, alors que si aucun siège d’un avion n’est vendu, il ne partira pas.

Pour éviter les émissions liées à la traversée de votre véhicule, vous pouvez choisir de l’acheter sur place, au Canada ou au Chili par exemple.

Si vous souhaitez vraiment voyager « 0 carbone », vous pouvez traverser les océans en bateau-stop et vous déplacer sur place à vélo ou en auto-stop.

Remerciements

Un grand merci à ceux et celles qui nous ont aidés à écrire cet article en répondant à notre enquête et tout particulièrement à ceux qui ont passé des heures au téléphone avec moi :

Merci aussi aux membres du groupe Facebook Shipping entr’aide qui ont eu la patience de répondre à mes nombreuses questions.