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Voyager en Asie du Sud-Est est une expérience riche et dépaysante, mais pour partir l’esprit tranquille, une assurance voyage est incontournable. Elle vous protège face aux imprévus et garantit votre sécurité dans des situations délicates.
Choisir une assurance voyage n’est pas la partie la plus excitante de la préparation d’un long périple. Mais c’est un passage obligé pour éviter les mauvaises surprises. Pour vous guider parmi la multitude de contrats disponibles, on a écrit un dossier complet sur les assurances voyage.
Coût, plafonds, exclusions… On y détaille les critères essentiels et on a décortiqué toutes les conditions générales des principaux assureurs spécialisés. Grâce à notre outil, vous pouvez comparer les offres et trouver celle qui vous convient le mieux, en fonction de vos besoins.
L’assurance voyage n’est pas une condition obligatoire pour l’entrée ou l’obtention d’un visa touristique standard en Asie du Sud-Est. Cependant, on vous conseille fortement d’en avoir une.
Pour certains types de visas spécifiques, comme les visas longue durée ou les visas nomades, une preuve d’assurance peut être exigée. Par exemple, pour obtenir un visa O-A ou O-X en Thaïlande, il est nécessaire de présenter une assurance qui couvre au minimum 100 000 $ de frais médicaux qui inclue les urgences et le rapatriement.
Si l’assurance n’est pas obligatoire dans de nombreux cas, certains pays demandaient auparavant des preuves de moyens financiers à l’arrivée capable de couvrir vos dépenses ou gérer d’éventuelles urgences médicales, même pour des exemptions de visa. C’était notamment le cas de la Thaïlande jusqu’en 2023, mais cette exigence a été supprimée.
Voyager en Asie du Sud-Est, c’est une aventure passionnante, mais ça implique aussi quelques risques : une simple intoxication alimentaire, un accident de scooter, une infection transmise par un moustique… Personne n’est complètement à l’abri. Dans ces moments-là, vous serez vraiment soulagé d’avoir choisi une assurance adaptée.
Nous avons réalisé une grande enquête du 21 au 24 juin 2022, auprès de 775 personnes ayant fait un long voyage de plus de trois mois consécutifs en Asie du Sud-Est et sur d’autres continents. Les tourdumondistes qui ont dû faire appel à leur assurance voyage ont utilisé les garanties suivantes :
Note : le total est supérieur à 100 %, car plusieurs garanties ont pu être utilisées par une même personne.
Un accident est vite arrivé.
Une blessure ou une maladie grave peut rapidement faire exploser votre budget si vous n’avez pas d’assurance. Les frais médicaux varient énormément selon les pays, le type d’établissement (public ou privé) et les soins nécessaires.
Par exemple en Thaïlande, des hôpitaux privés de renommée internationale, comme le Bumrungrad International Hospital à Bangkok, offrent des prestations haut de gamme, mais à des tarifs élevés. Une simple consultation peut coûter entre 50 € et 200 €, tandis qu’une hospitalisation basique peut facilement atteindre plusieurs milliers d’euros.
À Singapour, où le système de santé est parmi les plus avancés au monde, les coûts grimpent encore davantage. Une consultation privée se chiffre souvent en centaines d’euros, et une hospitalisation pour une intervention mineure dépasse fréquemment les 10 000 €.
Dans des pays comme le Vietnam, le Cambodge ou le Laos, les frais médicaux sont généralement plus abordables, mais la qualité des soins peut laisser à désirer. Dans certains cas, vous pourriez préférer être évacué vers un autre pays, ce qui engendrerait des frais supplémentaires conséquents.
Elle couvre les dommages matériels ou corporels que vous pourriez causer involontairement à des tiers pendant votre séjour à l’étranger. Elle prend en charge les frais liés à votre responsabilité légale, comme les indemnités ou les frais de défense, souvent jusqu’à un certain plafond. C’est une protection essentielle, notamment dans les pays où les indemnisations peuvent être très élevées.
Elle garantit votre retour dans votre pays d’origine ou votre transfert vers un établissement médical adapté en cas de maladie, accident grave ou décès. Elle couvre généralement les frais liés au transport médicalisé et à l’accompagnement, souvent indispensables dans des situations d’urgence à l’étranger. Elle n’est pas prise en charge par la sécurité sociale et sans assurance, ça peut coûter vraiment très cher.
Cette garantie couvre vos bagages et biens de valeurs dans des cas spécifiques, comme un vol avec effraction ou des dommages lors d’un transport sous la responsabilité d’une compagnie. Certaines assurances prévoient une aide en cas de retard de livraison des bagages, vous permettant d’acheter des articles essentiels.
En cas de problème légal ou d’accident de responsabilité civile (par exemple, un accident causé par un scooter loué), une assurance juridique peut être cruciale. Certaines assurances peuvent vous avancer de l’argent pour payer une caution pénale si vous êtes emprisonné à l’étranger. Elles couvrent également vos frais d’avocat en cas de poursuites pour une infraction.
Quelques assurances couvrent parfois les frais si vous devez annuler ou interrompre votre voyage pour des raisons imprévues (maladie, accident, etc.).
Les cartes bancaires incluent des garanties d’assurance et d’assistance pendant les trois premiers mois de voyage. Certains tourdumondistes choisissent donc de ne prendre une assurance qu’à partir du quatrième mois. Cependant cette stratégie comporte quelques risques.
Lorsque vous partez pour un long voyage, inutile de signaler votre départ à l’Assurance Maladie française. Vos droits restent valables jusqu’à 12 mois après l’arrêt de vos cotisations.
Pour un voyage en Europe, pensez à demander votre Carte Européenne d’Assurance Maladie. Avec la CEAM, vos frais médicaux en Europe peuvent être pris en charge sur place ou remboursés, selon les règles en vigueur dans le pays visité ou les tarifs de la Sécurité sociale française. Demandez-la au moins 15 jours avant votre départ. Elle est valable 2 ans et vous simplifie les démarches en cas de soin sur place.
Avec la carte européenne d’assurance maladie, vos frais médicaux sont pris en charge.
En dehors de l’Europe, la couverture est limitée. Seuls les soins urgents et imprévus peuvent être partiellement remboursés à votre retour, et ce, sur la base des tarifs français. Attention : la décision revient au médecin-conseil de la CPAM, et en cas de refus, aucune contestation n’est possible.
Il existe une Caisse des Français de l’Étranger. La CFE propose une couverture similaire à celle de la Sécurité sociale française, mais elle est surtout adaptée aux expatriés. Pour les voyageurs temporaires ou les globe-trotteurs, elle reste limitée, car elle ne couvre pas les dépassements des tarifs français.
En cas de rapatriement en France pour cause de maladie ou d’accident à l’étranger, l’Assurance Maladie prend en charge 80 % des frais médicaux. Cependant, le reste (ticket modérateur de 20 %, suppléments de confort, dépassements d’honoraires) reste à votre charge si vous n’avez pas de mutuelle.
Pendant un long voyage, ce n’est pas indispensable de conserver une mutuelle. D’après notre enquête, seulement 27 % des tourdumondistes gardent leur mutuelle, car certaines assurances voyage complètent temporairement les remboursements de l’Assurance Maladie.
Il n’est pas indispensable de garder une mutuelle.
Toutes les assurances voyage ne couvrent pas tous les risques. Il est souvent nécessaire d’ajouter des assurances complémentaires au cours du voyage pour une protection complète. Par exemple, si vous louez un véhicule, l’assurance de base est souvent incluse, mais avec des franchises élevées et une couverture limitée. De même, les sports à risque, comme la plongée ou le parapente, sont parfois exclus.
Les objets de valeur, comme les appareils électroniques, sont également soumis à un plafond de remboursement et dans certains cas, leur couverture est complètemement exclue.
Par ailleurs, si vous travaillez pendant votre voyage, que vous soyez rémunéré ou bénévole, vous n’êtes pas forcément couverts par la responsabilité civile de votre assurance voyage. Dans ce cas, des contrats spécifiques pour le travail, le PVT ou le volontariat seront nécessaires pour garantir une couverture adéquate.
La plupart des assurances voyage couvrent la plongée.
