Lieux à voir
Réussir un grand voyage en Asie du Sud-Est passe par une bonne organisation des déplacements. Les bus sont le moyen préféré des voyageurs pour leur côté économique et local. Rejoindre les îles peut sembler plus simple en avion, mais il est souvent possible de vous y rendre en ferry. Prêts ? Alors, attachez vos ceintures !
Dans nos enquêtes pour écrire nos guides de voyage, on a demandé à nos lecteurs de donner une note transports au pays dans lequel ils ont voyagé. Plus la note est élevée, plus il est facile et confortable de se déplacer dans le pays. Il faudra donc prévoir plus de temps de transport et vous armer de plus de patience au Laos qu’en Thaïlande par exemple ou sur la péninsule malaisienne.
Légende :
entre 9 et 10 / 10
entre 8 et 8,9 / 10
entre 7 et 7,9 / 10
entre 6 et 6,9 / 10
entre 5 et 5,9 / 10
Pas encore de donnée, car pas encore d’enquête (mais on y travaille)
Lors d’un voyage en Asie du Sud-Est, le bus est le moyen de transport le plus utilisé et souvent le plus économique. Mais l’expérience peut grandement varier selon les pays.
En Thaïlande, le réseau est bien développé et fiable, avec des routes de bonne qualité. Les bus VIP, idéaux pour les longs trajets de nuit, offrent un confort appréciable. Au Vietnam, les bus couchettes sont parfaits pour voyager entre les grandes villes. En revanche, les bus locaux, bien que très économiques, peuvent être moins agréables.
Au Cambodge, les bus relient efficacement les principales villes, mais en campagne, l’état des routes, souvent médiocre, rallonge beaucoup les trajets. Au Laos, l’expérience est la plus rudimentaire : les bus sont basiques et les routes montagneuses peuvent relever du défi sportif.
En Indonésie, les trajets peuvent être longs et ralentis par la géographie et les embouteillages. Aux Philippines, les options de bus sont parfois limitées, mais des minivans prennent le relais pour se déplacer. Sur ces deux archipels, la qualité des bus et des infrastructures varie beaucoup en fonction du trajet et d’une île à l’autre.
Singapour et la péninsule malaisienne sortent un peu du lot avec un réseau moderne et bien entretenu.
Deux salles, …
… deux ambiances !
Les bus locaux sont les plus économiques, mais ils sont souvent bondés, sans climatisation, et circulent sur des routes parfois en mauvais état, ce qui peut rendre les déplacements peu agréables.
VIP, couchettes, premium… Pour les longs trajets, investir quelques sous supplémentaires vaut souvent la peine et permet de voyager vraiment plus confortablement.
La climatisation, quand il y en a, est souvent réglée à l’extrême, pensez à prendre de quoi vous couvrir si vous ne voulez pas avoir froid.
En Asie du Sud-Est, il existe une grande variété de compagnies de bus. Il n’y pas de compagnie leader par pays. Vous choisirez surtout celle qui propose le trajet à réaliser ou les options de confort que vous désirez. Cependant, l’état des bus peut varier selon les compagnies, alors n’hésitez pas à demander à jeter un oeil sur votre futur carrosse avant d’acheter votre billet.
Pour acheter vos billets, allez directement à la gare des bus, ça revient toujours moins cher. Cependant, pour les trajets les plus empruntés, les meilleures options peuvent vite être indisponibles. Il vaut mieux réserver, surtout pendant la haute saison. Vous pouvez utiliser les sites comme 12go ou Busbud pour comparer les classes et les compagnies.
Quand on voyage en Asie du Sud-Est, il faut faire attention aux vols. Malheureusement, les voleurs agissent souvent dans les transports et majoritairement dans les bus de nuit. Gardez toujours un œil sur vos bagages et conservez vos biens les plus précieux avec vous.
Les trains en Asie du Sud-Est offrent un moyen de transport abordable et dépaysant, idéal si vous appréciez un rythme plus lent, des paysages variés et une immersion locale. Toutefois, leur qualité et leur efficacité varient beaucoup selon les pays.
Vous pouvez parcourir la région sud-asiatique en train presque sans interruption, de la Chine à Singapour via le Laos et la Thaïlande. Depuis Bangkok, il est possible de rejoindre le Cambodge, puis Hô Chi Minh au Vietnam, avant de remonter jusqu’à Hanoï et la frontière chinoise. En Indonésie, des lignes desservent principalement les îles de Java et Sumatra.
La plupart des réseaux proposent différentes classes, allant des simples banquettes en bois aux cabines couchettes confortables de première classe. Si vous cherchez une expérience unique plutôt qu’un simple trajet rapide, voyager en train ici est une excellente option.
Tchou Tchou
D’après notre enquête, les répondants qui ont ont voyagé moins de 4 mois en Asie du Sud-Est ont emprunté en moyenne 2 fois l’avion. Ceux qui ont voyagé entre 4 et 10 mois l’ont emprunté en moyenne 3 fois.
Prendre l’avion est très pratique lorsqu’il s’agit de rejoindre les Philippines et l’Indonésie. D’ailleurs, en dehors des gros hubs sud-asiatiques que sont Bangkok, Kuala Lumpur et Singapour, ce sont les aéroports de Denpasar (Bali) et Manille qui sont les plus empruntés.
Plusieurs compagnies low cost opèrent en Asie du Sud-Est et les vols les plus courants sont en général très abordables.
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Bangkok est l’aéroport le plus fréquenté par les voyageurs
| Compagnie aérienne | Pays d’origine | Hub principal | Caractéristiques principales |
|---|---|---|---|
| AirAsia | Malaisie | Kuala Lumpur (KLIA2) | Plus grande compagnie low-cost de la région, vols dans toute l’Asie du Sud-Est et au-delà, avec des filiales internationales. |
| Scoot | Singapour | Singapour (Changi) | Filiale low-cost de Singapore Airlines, propose des vols régionaux et long-courriers (Asie, Australie, Europe). |
| Lion Air | Indonésie | Jakarta (Soekarno-Hatta) | Grand réseau domestique et international (Malaisie, Thaïlande, Singapour, etc.). |
| VietJet Air | Vietnam | Hô Chi Minh-Ville (Tan Son Nhat) | Connu pour ses promotions à bas prix, dessert l’Asie de l’Est et l’Asie du Sud-Est. |
| Nok Air | Thaïlande | Bangkok (Don Mueang) | Axé sur les vols domestiques en Thaïlande avec quelques routes internationales. |
| Cebu Pacific | Philippines | Manille (NAIA) | Compagnie majeure aux Philippines, vols domestiques et internationaux (Asie, Moyen-Orient, Australie). |
| Jetstar Asia | Singapour | Singapour (Changi) | Filiale de Jetstar (Australie), propose des vols régionaux dans toute l’Asie du Sud-Est. |
| Bamboo Airways | Vietnam | Hanoï (Noi Bai) | Combine services low-cost et confort, principalement des vols domestiques et quelques routes asiatiques. |
| Firefly | Malaisie | Subang (Sultan Abdul Aziz Shah) | Filiale de Malaysia Airlines, dessert des destinations domestiques et régionales (Thaïlande et Malaisie). |
Le bateau est un moyen de transport incontournable pour explorer l’Asie du Sud-Est, idéale pour les voyageurs curieux et flexibles. Pendant votre voyage, vous pourrez emprunter un speedboat pour rejoindre une île juste au large de la côte, un vieux navire transportant des milliers de passagers pour rallier en plusieurs jours une destination éloignée ou encore une pirogue pour atteindre un petit village isolé, inaccessible par la route.
À l’intérieur des terres, naviguer sur les rivières mythiques comme le Mékong offre des paysages spectaculaires et une immersion dans la vie locale où vous découvrez des marchés, des villages flottants, une jungle luxuriante et une faune extraordinaire. Dans les archipels, comme en Indonésie ou aux Philippines, ils peuvent constituer une bonne alternative à l’avion. En plus, les longs trajets promettent souvent une aventure humaine mémorable et enrichissante.
Côté budget, c’est une option généralement abordable. Les bateaux publics sont les moins chers, mais ils sont souvent plus lents et peuvent être basiques en termes de confort.
Attention aux conditions météorologiques, particulièrement en saison des pluies : les annulations de trajets sont fréquentes et la mer peut être agitée. Il est important de se renseigner sur les horaires et les itinéraires, car les départs ne sont pas toujours réguliers.
Activité touristique ou véritable moyen de transport, le bateau est incontournable
De nombreux voyageurs optent pour la location de deux-roues motorisé à un moment de leur voyage en Asie du Sud-Est. C’est une excellente option lorsque vous souhaitez explorer des endroits éloignés, éviter les circuits touristiques standard, ou profiter de paysages magnifiques à votre rythme. Par contre, il ne faut pas négliger les aspects pratiques et de sécurité. Malheureusement, les accidents sont courants, surtout chez les voyageurs inexpérimentés.
| Pays | Prix Location (€/jour) | Prix Carburant (€/litre) |
|---|---|---|
| Thaïlande | 5-10 € | 1-1,20 € |
| Vietnam | 5-15 € | 0,80-1,10 € |
| Indonésie | 5-10 € | 0,60-0,90 € |
| Cambodge | 3-7 € | 1-1,10 € |
| Malaisie | 7-15 € | 0,40-0,60 € |
| Philippines | 5-12 € | 1,10-1,30 € |
| Laos | 5-8 € | 1-1,20 € |
Avant de louer, vérifiez bien l’état du scooter (freins, lumières, pneus, clignotants) et prenez des photos ou vidéos du véhicule. Ça peut éviter des disputes sur des rayures déjà existantes.
Un permis de conduire international peut être nécessaire. Le loueur vous demandera peut-être de laisser l’original de votre passeport. Dans l’idéal, évitez de le laisser, sinon conservez une copie de votre passeport.
Informez-vous sur les règles locales (par exemple, circulation à gauche ou à droite…). Respectez les limitations de vitesse, surtout dans les zones touristiques où la police est stricte.
On sait bien qu’il fait chaud, mais évitez les shorts et tongs et portez des vêtements qui vous protègent un minimum. Ne roulez pas la nuit dans les zones rurales mal éclairées et bien sûr, assurez-vous d’avoir un casque en bon état.
Les taxis sont une option pratique pour des trajets courts ou moyens dans les villes, mais aussi dans les zones où les transports en communs se font rares. Ils sont généralement abordables, mais il faut faire attention à bien négocier les tarifs avant de monter, surtout si le compteur n’est pas utilisé.
Les applications comme Grab ou Gojek, équivalentes à Uber, simplifient la réservation et garantissent des prix fixes.
Se déplacer en Asie du Sud-Est avec un véhicule et chauffeur privé offre confort, flexibilité et sécurité. Comptez entre 30 et 100 € par jour selon le pays. C’est une option abordable si vous voyagez à plusieurs, parfaite pour explorer à votre rythme.
L’auto-stop n’est pas une pratique très répandue en Asie du Sud-Est, mais peut fonctionner dans les zones rurales. Elle est parfois mal comprise par les habitants qui auront tendance plutôt à penser que vous êtes en difficulté ou à chercher à vous offrir un service payant, sans compter sur la barrière de la langue. Cependant, faire du stop promet une expérience enrichissante et de belles rencontres. Sourire et faire signe avec la main paume vers le bas (plutôt qu’en l’air) est perçu comme plus respectueux.
Parmi les pays d’Asie du Sud-Est, la Malaisie est l’un des pays les plus favorables à l’auto-stop.
Les voyageurs les plus intrépides voyagent sur le continent à vélo. La chaleur et l’humidité, le trafic intense autour des grandes villes ne facilitent pas le voyage. À une moindre échelle, faire du cyclotourisme pour découvrir une région, est une expérience appréciable, par exemple dans les montagnes du nord de l’Asie du Sud-Est.
